Friday, March 23, 2007

A propos de la libération de Saint-Nicolas-du-Chardonnet

27 février 1977. Pour tous les catholiques de France, c’est une date fondatrice, pour les tradilandais, l’équivalent d’une fête nationale, ce qu’est le 4 juillet pour les Etats-Unis. Depuis 1971 et l’expulsion de Mgr François Ducaud-Bourget de la chapelle de l’hôpital Laënnec sur ordre de la CGT, les catholiques n’avaient plus une seule église pour célébrer leur foi dans la capitale. Chassée de tous les lieux de culte, la messe de Saint-Pie V avait été remplacée dès le 3 avril 1969 par de fausses cérémonies crypto-protestantes et hérétiques d’Annibale Bugnini où Dieu était exclu, « messes » totalement invalides, dérives prophétisées avec exactitude par Paul Bourget dans son roman Le Démon de midi paru en 1914. « Dieu aurait ainsi permis que des millions et des millions de croyants de bonne foi, qui ont vécu et sont morts dans l’Eglise fondée par le Christ, aient vécu et soient morts dans un mensonge ? » déclare le héros du livre. « Une bonne dose d’illusion et de mégalomanie est nécessaire pour se croire humblement capable de forger une liturgie meilleure que celle que vingt siècles de tradition chrétienne ont lentement formée » constate à juste titre dom Guy Oury. Messes invalides car comme le déclarait Saint Pie V dans la bulle papale Quo Primum du 14 juillet 1570 : « Qu’absolument personne, donc, ne puisse déroger à cette page qui exprime Notre permission, Notre décision, Notre ordonnance, Notre commandement, Notre précepte, Notre concession, Notre indult, Notre déclaration, Notre décret et Notre interdiction, ou n’ose témérairement aller à l’encontre de ses dispositions. Si, cependant, quelqu’un se permettait une telle altération, qu’il sache qu’il encourrait l’indignation de Dieu tout-puissant et de ses bienheureux Apôtres Pierre et Paul ». Et de préciser : « Par notre présente constitution, qui valable à perpétuité »…

Comme dans toute révolution, celle-ci ne fonctionne que si les élites et le peuple sont suffisamment décadents pour l’accepter. Les contre-révolutions victorieuses, comme en Allemagne, en Hongrie, en Finlande, en Espagne, l’ont été parce que le peuple a su générer les anticorps. La force de l’idéologie « démocratique », qu’elle soit de nature libérale ou socialiste, c’est de proposer la solution de facilité qui avilit l’homme. Cependant, vermis in fructu, la République se condamne à terme : certes, elle espère régner sur une masse qu’elle maintient dans l’obscurantisme et dans la fange des bas instincts, mais comme elle n’est ni universelle, ni omnipotente, il y aura toujours à ses portes ou en son sein des masses de peuples barbares, métèques (au sens grec des termes) plus dynamiques, plus jeunes et donc, selon les théories de polémologie de Gaston Bouthoul, plus guerrières. A terme, elles conquièrent les civilisés décadents, pillent leur nation, bâtissent la leur, s’embourgeoisent, deviennent à leur tour décadentes, perpétuant le cycle. Parfois même, la partie saine des civilisés, du moins la moins contaminée, se détache : Byzance a ainsi survécu à Rome pendant un millénaire. Le plus réjouissant dans cette affaire est que nous avons été rejetés par la République et que, mutans mutandis, les ostracisés sont devenus métèques, donc aussi étrangers que les barbares, moitié Byzance, moitié Germains. A nous métèques de faire comprendre aux barbares que 20 % de la population de ce qui fut notre pays est sous notre protection et constitue le socle de notre future patrie, donc noli me tangere. Les 80 % restants ? Dieu, dans sa Justice, décidera de leur sort. En ce qui me concerne, il m’indiffère totalement. Bien évidemment, la voix du sang étant ce qu’elle est, si des « Gaulois » qui ont été un jour mes compatriotes frappaient à la porte de notre état en quête de protection, celle-ci s’ouvrirait. Charité chrétienne oblige. Simplement, il leur sera demandé d’accepter nos règles de fonctionnement sociétal car sinon, nous serions contraints de dire comme le Christ : « Qui êtes-vous, en vérité je ne vous connais pas… »

En ce 27 février 1977, dimanche de Carême, les catholiques de Paris s’étaient rassemblés exceptionnellement à la Mutualité au lieu de l’habituelle salle Wagram. Voilà à quoi en étaient réduits les partisans de la Vraie Messe : contraints, comme dans un régime soviétique, à organiser des messes dans une salle de bal aménagée à la hâte entre deux combats de boxe, après le « bal du samedi soir ». Mais quand les fidèles arrivèrent devant la bâtisse de la rue Saint-Victor, des prêtres en soutane les invitèrent à se rendre à l’église voisine de Saint-Nicolas-du-Chardonnet et d’attendre. Une cérémonie conciliaire s’y déroulait justement… Pourquoi avoir choisi cette église ? Tout simplement parce que l’un des piliers de la Tradition, l’abbé Séralda, y avait été vicaire, connaissait les lieux, et savait que le dimanche, la secte conciliaire rassemblait les jours les plus fastes jusqu’à 40 fidèles… De plus, elle allait être bientôt désaffectée. Le servant de la cérémonie conciliaire était doublement surpris : l’église était pleine et le panier de la quête vide. Soudain, dès son office terminé, une procession entre dans l’Eglise, menée par Mgr Ducaud-Bourget et les abbés de Fommervault, Emmanuelli, Juan, Coache et Séralda qui célèbrent immédiatement la Sainte Messe. A la fin de la dernière bénédiction, l’abbé Coache monta en chaire et lança cette phrase de huit mots : « Maintenant que nous y sommes, nous y restons !!! ».

Le pouvoir et les offices ténébreuses de l’obscurantisme laïcard ne ménagèrent pas leurs persécutions contre ceux qui avaient osé résister. Paradoxalement, de tous les ennemis déclarés de l’Eglise, les seuls qui n’aient jamais tenté la moindre action contre Saint-Nicolas furent… les musulmans. Si on excepte d’ailleurs quelques cas d’agressions individuelles tenant plus du racisme anti-français que du racisme anti-chrétien, il faut avoir l’honnêteté intellectuelle d’admettre que l’Islam n’a jamais manifesté d’hostilité à notre égard en France. Mieux, nos manifestations pour la vie ont reçu un accueil plein de sympathie dans le quartier arabe de Barbès. Rien ne dit que cela durera, mais pour le moment, les faits – fort têtus – sont ainsi… La toute première vague de persécution vient, bien évidemment, des autorités religieuses en place sous la houlette du sinistre Marty, archevêque conciliaire de Paris. Le 3 mars, à 4 heures du matin, les conciliaires envoyèrent par un vitrail un gaz d’ordinaire réservé à l’élimination des taupes dans leurs galeries. Le jour même, l’Eglise était définitivement libérée suite à « la bataille de la sacristie » où les catholiques, dont une nette majorité de dames refoulèrent non pas en enfer Satan et les autres esprits mauvais mais plus simplement dans le presbytère le sinistre Amorgathe et ses sbires, ce dernier montrant que, s’il maîtrisait mal le latin, il possédait parfaitement le langage ordurier en vogue dans les bas quartiers. Il y a du Dismas chez Amorgathe, mais celui d’avant la croix… Puis, devant l’échec de la méthode forte, Marty joua dans le registre sournois : il envoya Jean Guitton, qui – sous prétexte qu’il était fât comme un dindon sentencieux – pensait manier la plume, afin de proposer un « échange » à Mgr Ducaud-Bourget : si les tradtionnalistes évacuaient Saint-Nicolas-du-Chardonnet, on leur donnerait la basilique de Marie-Médiatrice. La providence divine éclaira le vieux prélat qui refusa : cette basilique était éloignée de tout. De plus, le quartier où elle est située dans le 19e arrondissement, est devenu un véritable coupe-gorge. Donc, les catholiques resteraient à Saint-Nicolas… Marty alla même jusqu’à faire le siège de Jean-Paul II. Le Janus à la tiare lui demanda si les catholiques priaient dans cette église. « Pour prier, ils prient avec ferveur » lâcha le cardinal. « De quoi vous plaignez-vous ? Laissez-les prier… », répondit l’occupant du trône pontifical en guise de fin de non-recevoir…

Une fois les conciliaires calmés par celui qu’ils revendiquent comme chef, d’autres prirent le relais. Les Juifs d’abord dont les éléments réputés extrémistes, mais dont les « passerelles » avec les institutions communautaires ont la taille du pont de Tancarville, placèrent une bombe dans Saint-Nicolas-du-Chardonnet quelques heures avant la messe de minuit 1978. Ce fut la seule action directe, les institutions communautaire prenant les choses en main avec comme point d’orgue un procès intenté par la LICRA contre Mgr Lefebvre et des campagnes de haine cathophobe incessantes dans la presse juive, Marianne appelant même à l’incendie de l’église (sans cependant préciser si, selon la tradition républicaine inaugurée au Lucs-sur-Boulogne le 28 février 1794, les femmes et les enfants seraient brûlés vifs dedans…). Le gouvernement s’en mêla également, et pas seulement avec le vol des dons des fidèles à la Fraternité Saint-Pie X qui rejoindront dans la liste des ignominies gueusardes les spoliations de 1789-1794 et le milliard volé aux catholiques en 1905… En 1989, le Ministre de l’Intérieur, Pierre Joxe, lance une offensive assez sournoise. Il mandate un sieur Brisacier, du service des cultes du ministère de l’Intérieur, pour se rendre à l’étape de Gallardon du Pèlerinage Paris-Chartres (les ralliés) le dimanche de Pentecôte 1989. Son but : convaincre Bernard Antony d’aider la police politique à prendre d’assaut Saint-Nicolas-du-Chardonnet contre l’attribution officielle de celle-ci à la Fraternité Saint-Pierre. Bernard Antony est Gascon, c’est-à-dire qu’il réagit vivement, à la « Marty Mc Fly ». « Monsieur, vous êtes un salaud (décidément, Thierry Rolland fait des émules, mais après tout, n’était-il pas de l’OAS ?) et je vous demande de quitter les lieux immédiatement ! ». Brisacier s’en tire bien : Henri Tincq s’était fait botter les fesses (au sens réel du mot) à l’aérogare d’Orly pour avoir écrit des choses aussi déplaisantes que fausses sur l’affaire des cinémas quelques mois plus tôt… Ce sont dans ses excès qu’on l’aime, Bernard.

Le vicaire conciliaire de Saint-Séverin, Jean-Robert Armogathe, montra en quelques phrases le vrai visage de la secte conciliaire, bouffie d’orgueil et de haine, totalement dénuée de charité chrétienne, voire même de foi tout court. Le 5 mars 1977, voici comme « ce grand chrétien », « l’un des prêtres les plus remarquables de la jeune génération » comme l’écrivait le quotidien bourgeois Le Figaro, qualifiait les catholiques de « secte à la traîne de la réa ction », propos on ne peut plus communiste ! Et d’en rajouter : « on reconnaît des membres d’organisations d’extrême droite, connues pour leurs violence dans les universités et les grandes écoles. Sous des noms divers, c’est toujours le même regroupement des forces néo-fascistes : leur racisme, leur antisémitisme, leur culte de la violence sont bien loin de l’idéal évangélique. Et puis ce sont là des nostalgiques de la collaboration, des guerres coloniales, de l’OAS. Ils gardent l’âcre souvenir des barricades d’Alger et rêvent d’une revanche sur mai 1968. Il suffit de les regarder ». Même L’Humanité n’alla pas aussi loin dans l’abjection. Mais il est vrai qu’Armogathe était – pour se replacer dans l’époque – aussi catholique que Cohn-Bendit allemand… Il a donné la preuve fin 1998 dans Le Figaro (décidément) qu’il n’était pas catholique en niant l’authenticité et la vérité des Evangiles, notamment celui de Saint Matthieu, ce qui fait qu’il viole délibérément l’encyclique Humani generis de Pie XII. Même l’abbé Laurentin, hier chaud partisan de Vatican II aujourd’hui sur la voie de la repentance, s’en indigna et confirma que Saint Luc (historien formé aux méthodes des Grecs) et Saint Matthieu étaient de véritables témoins et leur récit historiquement vrai.

Trente après, l’histoire a rendu son jugement : pour les 25 ans de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, en 2002, l’Abbé Christian Bouchacourt dressait le bilan d’un demi-jubilé : 3000 baptêmes (dont ceux de 3 de mes enfants), 535 mariages (dont le mien), 1606 convois (c’est-à-dire messes d’enterrement) et 3683 confirmations. Chaque dimanche, 5000 paroissiens assistent aux 6 messes de ce jour. En 2002, la moitié des fidèles de la paroisse avaient moins de 33 ans, c’est-à-dire nés avant 1969, date d’imposition des fausses messes. Pour essayer de « contrer » Saint-Nicolas, les conciliaires ont été forcé de remettre au goût du jour les processions qu’ils avaient supprimées pour ne pas en laisser le monopole aux catholiques : Fête-Dieu et Assomption. Alors que les messes catholiques étaient bannies de la capitale, le cardinal conciliaire Aaron « Jean-Marie » Lustiger les a rétablies dans deux églises, pensant vider Saint-Nicolas, en vain. L’église de la rue des Bernardins chantée par Jackie Quartz (la rue, pas l’église…) ne désemplit pas, et ce, malgré que le nombre de lieux de cultes catholiques en Ile-de-France soit passé de 1 à 21 en 30 ans, même si Tradiland est très provincial puisque la région-capitale qui représente 20 % de la population hexagonale ne regroupe que 6 % des lieux de cultes catholiques. Il y avait, au 1er janvier 2007, 327 lieux de cultes catholiques traditionnels en France métropolitaine, seuls 6 départements de province en étant privés (Alpes de Haute Provence, Ardèche, Ariège, Creuse, Lozère et Meuse) : 12 en Nord-Pas-de-Calais, 11 en Picardie, 21 en Ile-de-France, 7 en Haute-Normandie, 11 en Basse-Normandie, 22 en Bretagne, 26 en Pays-de-Loire, 14 dans le Centre, 12 en en Bourgogne, 6 en Champagne-Ardennes, 5 en Lorraine, 6 en Alsace, 7 en Franche-Comté, 26 en Rhône-Alpes, 15 en Auvergne, 5 dans le Limousin, 17 en Charentes-Poitou, 24 en Aquitaine, 18 en Midi-Pyrénées, 24 en Languedoc-Roussillon, 33 en PACA, 2 en Corse.

Lorsqu’on relit les témoignages vieux de trente ans, on s’aperçoit que l’on vivait à une autre époque. Parmi les soutiens à Saint-Nicolas-du-Chardonnet, on comptait deux académiciens : Jean Dutourd et Michel Droit, trois écrivains de première importance ou publiés par des éditeurs officiels : Jean Raspail, Jacques Perret et Michel de Saint-Pierre (membre de la LICRA !), un acteur connu : Jacques Dufilho, un universitaire de premier plan : l’économiste Jean Fourastié, le père de l’expression « Trente Glorieuses ». Dans son numéro du 22 avril 1977, Le Monde, alors notoirement marxisant, publiait néanmoins une lettre très émouvante d’une paroissienne qui disait notamment ceci : «Mariée depuis 10 ans, j’ai 33 ans. Trois enfants : 9,8 et 5 ans. Un loyer à Paris qui pompe la moitié du salaire de mon mari. Un appartement « tout à refaire » : on s’est engagé à le refaire nous-mêmes… Loyer moins cher. Avec quel argent pourrions-nous payer les peintres ? Aucune aide domestique : obligée à un travail à mi-temps de 9 heures à 13 heures pour boucher les trous. Quand je rentre : lessive, ménage, couture, cuisine… et pinceaux. Rien n’est jamais fini. Les enfants sont merveilleux, ils connaissent notre vie dure, ne pleurent pas trop et rangent assez. Une belle-famille très catholique mais conciliaire, c’est-à-dire qu’elle nous a rejetés quand elle a vu notre foi de toujours… Chassés de la maison de famille, mari menacé de cécité, moi d’obésité… Tous les sacrements et messes suivis dans le concile. Grande solitude. Parfois envie d’entrer dans une église, de s’asseoir un peu au fond quand on a le cœur qui déborde de larmes, mais églises nues, froides, glaciales… Vicaires intellectuels : « Faut vous en sortir… » On ne manque pas de courage, mais la vie vous coince… « Faut penser au tiers-monde ».On y pense, on l’aime… mais qui, en France, pense à son voisin de France ? Le tiers-monde est une bonne conscience de catholiques égoïstes. Puis le paradis revenu à Saint-Nicolas. J’y ai pleuré une demi-heure la première fois, au fond, à gauche…Il y avait du monde, on ne me voyait pas, le Bon Dieu m’a consolée, j’ai prié comme jamais. Il m’a redonné du courage, l’espérance de la vie éternelle. Pauvre moi ? Quand je peux aller à Saint-Nicolas ! Malheureuse ? Quand je peux aller à Saint-Nicolas ! Seule ? Je me sens meilleure, je repense à mon ange gardien, je voudrais soulager les pauvres… ».

Trente ans après, de telles choses seraient-elles possible ? L’extrême gauche a totalement cadenassé le milieu culturel. Les écrivains de sensibilité catholique, c’est-à-dire non-conciliaire, existent toujours, peut-être même plus nombreux qu’avant. La source de talent n’est pas tarie, elle a tout simplement été bouchée, interdite de séjour, confinée dans un ghetto, réduite aux samizdats, comme ceux se réclamant de la droite nationale. Depuis 1981, le talent n’a plus l’ombre d’une importance : ce qui compte, ce sont les opinions politiques. Et ceci est valable aussi bien dans la culture que dans l’emploi, le logement, voire l’attribution des aides sociales. Plus aucune personnalité de moindre envergure n’oserait se compromettre avec les « impurs » religieux ou politiques sous peine de se voir elle-même chassée. Et les rares qui s’y sont risqués l’ont payé de leur carrière proportionnellement à la marxisation du milieu où ils oeuvraient : si les propos courageux de Daniel Guichard sur les persécutions scolaires des enfants d’élus FN ne lui ont valu que la haine d’Elie Seymoun, haine qu’il partage désormais avec Dieudonné M’Bala M’Bala qui, admettons-le, a plus surpris ses ennemis (j’en fus) que ses fans ; une carte d’anniversaire dessinée pour le compte du FN a fait du dessinateur de BD Mic Delynx (le père de l’irrésistible Jungle en Folie et mon modèle, le brave docteur Potame « rigoureusement spécialisé en n’importe quoi ») un mort-vivant professionnel. Pour quelques dessins dans la presse impure, Eric Ascensi a failli connaître le même sort. Je cite ses propres paroles : « Je traînerai toute ma carrière une erreur de jeunesse : celle d'avoir dessiné pour 'Minute'. J'y ai perdu des amis et quelques contrats. Mais je n'avais qu'à faire attention où je mettais les pieds. J'espère aussi que mon exemple servira d'autres jeunes dessinateurs qui, par appât du gain, nécessité ou opportunisme, seraient tentés de frayer avec la droite la plus nationaliste ». Tout est dit. La lâcheté mène le monde depuis que les coqs chantent…

Cette exclusion a tout de même eu un gros point positif : les métèques ont appris à se passer de l’état et ont créé leurs maisons d’éditions, leur réseau de distribution, leurs écoles, leurs universités, leurs agences pour l’emploi, leurs associations caritatives… la suite logique de tout ceci étant à long terme ni plus ni moins que la création de toutes les structures étatiques et donc ni plus ni moins qu’un état, un pays par nous pour nous. Même qu’avec les permanents du Paquebot, on a déjà les fonctionnaires… En 1977, les catholiques avaient été chassés de leurs églises, aussi, ils se virent obligés d’en libérer une avec le résultat et le succès que l’on sait. Trente ans après, le combat s’est déplacé : les catholiques sont devenus un peuple à part entière, les Tradilandais, étrangers dans ce qui, en 1977, était encore leur pays. Certes, ils ont de petits ghettos dans les principales villes de France, mais l’épée de Damoclès pend au-dessus de leurs têtes : la municipalité d’extrême gauche qui tient Paris, même si elle va probablement perdre la mairie dans quelques mois, pourrait vouloir réaliser « un baroud d’honneur » pour conclure une mandature de brimades, la République laïque peut à tout moment passer à la persécution ouverte avec fermeture des écoles voire emprisonnement des parents et placement des enfants en «camps de rééducation » de la DDASS. Nous avions un pays, nous rêvions d’une église ; nous avons les églises, nous rêvons d’un pays. Une génération plus tard, c’est pour la libération non pas d’une église mais d’une parcelle de territoire que nous devons nous battre. Retrouver en nous la force de 1977. Nos effectifs ont décuplé, la moyenne d’âge a chuté au même rythme que les revenus se sont taris et la natalité a explosé, alors que le nombre de « mariages mixtes » (Français/Tradilandais) s’est écroulé, preuve de la naissance d’un peuple nouveau.
Maintenant, l’heure est venue de donner à nos enfants un pays qui saura les aimer autant que eux l’aimeront. Nos parents nous ont légué des écoles, des prieurés, des chapelles, à nous de léguer à nos enfants une nation. Ô Dieu Tout Puissant, écoutez la prière de vos enfants, donnez-nous un Moïse qui nous conduit à Canaan, faites-nous sortir de cette Egypte qu’est la République. Je lance cet appel aux électeurs du Front National : comme je le démontrerai dans les éditoriaux des numéros 230, 234 et 235, concluant la campagne présidentielle, la République ne vous aime pas, ne vous a jamais aimé. Même appel lancé à nos frères autonomistes, rattachistes et indépendantistes d’Alsace, de Bretagne, du Comté de Nice, de Flandre, de Normandie et de Savoie : offrez-nous votre appui et votre expérience, à charge de revanche. Et vous les Blacks, vous les Beurs qui avez l’impression d’être rejetés ou manipulés, vous les kemites, vous les muslims. Le peu que j’ai pu dialoguer avec vous m’a appris une chose… vous ne nous aimez pas plus que la République (c’est réciproque monsieur Seba) mais vous au moins vous nous respectez. Vous n’aimez pas la République non plus, et ne la respectez pas. Yo brother, tu la kiffes grave l’occase ? On va lui niquer sa race à la taspé trop bouffonne avec son bonnet de grand schtroumf (traduction en tradilandais pour nos lecteurs : « Mes salutations cher associé. Etes-vous enthousiasmé par l’opportunité d’une conjonction d’intérêts ? Ensemble, nous allons infliger à l’immonde Gueuse au bonnet phrygien des dommages irréparables »). Tremble ô République, Spartacus brise ses chaînes… Pour conclure ce rappel, un petit poème de Mgr Ducaud-Bourget datant du 15 février 1977 : « L’expérience masse et la lourde sagesse / Accablent, mon enfant, une âme sans vigueur. / Toi conserve toujours l’immuable jeunesse / D’un cœur nouveau sans cesse, ignorant toutes peurs ».

Saturday, March 03, 2007

A propos du martyr de Françoise Armagnac

(Légende de la photo : mémorial de la "Résistance" à Chasseneuil. Le tortionnaire de Françoise Armagnac y est enterré comme un héros...)


Le 4 juillet 1944 devait être pour Françoise Charlotte Solange Armagnac le plus beau jour de sa vie. Née le 23 février 1918 à Paris, elle était la petite-nièce de Sadi Carnot, président de la République assassiné en 1894 par les anarchistes. En ce jour d'été, cette jeune cultivatrice s'occupant activement d'œuvres sociales, devait épouser Georges Pénicaut. La cérémonie nuptiale fut bénie par l'abbé Jagueneau (qui sera ensuite frappé par les communistes, ayant refusé de faire entrer dans l'église le drapeau rouge). Entre l'église et le chalet où devait avoir lieu le repas de noces, la mariée, son époux et le cortège tombent sur la 2406e compagnie du 1er bataillon FTP, alias « maquis Bernard », soit 126 hommes qui terrorisent la Charente depuis plusieurs mois. À sa tête, le « colo­nel » Bernard Lelay, ouvrier typographe de L’Humanité, enterré comme un héros en 1977 au mémorial de la Résistance de Chasseneuil-sur-Bonnieure (86). Le maquis Bernard est tristement célèbre dans la région : avec son adjoint d'origine juive, Augustin Raoux, « Gandhi» pour le maquis; Lelay multipliera les crimes : des dizaines de per­sonnes fusillées après avoir été jugées par Raoux (sans avocat) qui refusera systématiquement que l'on administre aux victimes les der­niers sacrements; ce que les pelotons d'exécutions allemands, du moins ceux de la Wehrmacht et même très souvent ceux des SS, acceptaient toujours. Entre le 15 juin et le 11 août 1944 , 73 personnes sont assassinées par les communistes dans le seul pays chabanais ; dont de dangereux nazis tels que madame Besson, 22 ans, mère de deux enfants et enceinte de sept mois, assassinée le 27 juillet avec son mari Ange ; un paysan de 77 ans, Paul Corbiat, le 11 août ou un collégien de 16 ans, Jacques Londeix. Le 4 juillet, les maquisards ont déjà 36 morts sur la conscience dont six depuis le matin (Régis Trillaud, horloger de 34 ans ; Gaston Louis, franc-garde convoyant des couvertures ; Raymond Auxire, 19 ans ; Germain Demontoux, commis de 24 ans ; George Maillet, ouvrier de 42 ans et sa femme Germaine, 33 ans). Ce n'est pas Lelay qui s'occupera de Françoise Armagnac ; c'est Nathan Lindner. Ce juif polonais de 42 ans, dont le nom de maquis était « Linard »; se parait du grade d'adjudant-chef. En fait, il avait été un obscur caporal de Légion. Connu sous le sobriquet de « Trottinette » (déjà !! Mais celui-là a un alibi pour Yann Piat : il est mort en 1977), ce sous-Joinovici de hameau perdu vendait des journaux à la criée ; dont Signal, d'orientation nazie, mais également des revues licencieuses. Pour cette raison, Françoise Armagnac refusait à ses louvettes d'aller acheter quoi que ce soit chez lui. Elle le paiera de sa vie.

Le récit du calvaire de Françoise révèle le vrai visage des terroristes que la propagande alliée appelle « Résistance ». En matière d'ignominie, cela dépasse les pires bavures de la Milice et rattrape celles de Lécussan. Mais Lécussan a été fusillé. Pas Lindner, ni Lelay. Voilà pour l'égalité. Pour la fraternité, voici ce que donna la confrontation entre une fille de France et ses tortion­naires planétariens : sitôt arrivés au domicile de la jeune mariée, ils vont se livrer au pillage : tous les objets de valeurs seront volés, ils dévoreront le repas de noce, ils iront même jusqu'à dérober les contenus des porte-monnaies de deux enfants de six et huit ans. Pour Françoise, les interrogatoires et les corvées humiliantes se succèdent sous la houlette de Lindner. Le 5 juillet 1944, après trente heures de tortures, elle est fusillée dans sa robe de mariée, souillée par les cor­vées. Le maquis Bernard ? Une bande de gros bras incultes, le cer­veau englué par la haine de classe, la haine tout court. Parfois même la haine de race... Françoise a été tuée pour ce qu'elle était : une Française catholique dont on jalouse les biens et le bonheur tranquille. Tout avait été planifié pour détruire systématiquement ce qu'était Françoise Armagnac et les valeurs qu'elle incarnait. Françoise Armagnac était de droite, le fait est là. Probablement pétainiste mais sûre­ment pas pro-allemande et encore moins national-socialiste puisqu'elle avait protesté officiellement auprès de Robert du Maroussem contre l'attitude de certains miliciens qui appelaient à la persécution systématique des juifs et des francs-maçons. Ces miliciens trop zélés se comportaient, au fond, exactement comme les maquisards avec pour seule différence la nature des victimes. Cependant, Lelay, Lind­ner et leurs sbires vont fanatiser leurs troupes avec aisance en raison de leur inculture, et inciter au meurtre de celle que dans leurs fan­tasmes, ils ont surnommé « la châtelaine ».

La châtelaine, le mot est dit. Dans la dialectique marxiste, le « châtelain » représente le bouc émissaire idéal, la projection fantasmée de l'ennemi. Les grands gou­rous du bolchevisme sont généralement issus d’une bourgeoisie enne­mie atavique de la noblesse qu'elle envie. Idéologie intrinsèquement perverse et haineuse, le communisme a besoin d'un méchant, exutoire de ses peurs paranoïaques : ce peut être le noble, le bourgeois (quand il n'y a plus de noble) ou l'extrémiste de droite (quand il n'y a plus ni noble, ni bourgeois). Le communiste, le révolutionnaire, détestent le noble car il est un obstacle à la création du golem, de l'homme nouveau, comme nous l'avons vu dans Le Racisme anti-français. Pour les communistes et leurs zélotes, la société parfaite est celle où on a éradiqué la noblesse, la famille, la religion, bref tout ce qui peut faire obstacle au totalitarisme, à la mainmise de l'État sur l'Homme. Il est intéressant de constater que les mêmes buts sont poursuivis par l'idéologie cosmopolite, dont le système économique est tantôt de type capitaliste, tantôt de type social-démocrate. En fait, quand on observe les thuriféraires du cosmopolitisme et du mondialisme, quand on décrypte ses discours, quand on arrache le masque de sa prétendue respectabilité, on constate que ceux qui crient aujourd’hui «Vive le Nouvel Ordre Mondial » sont très précisément ceux qui criaient «Vive Pol Pot» en 1975, « Vive Mao » en 1968 et « Vive Staline » en 1945 , à savoir une petite intelligentsia auto-proclamée, sûre d’elle-même et dominatrice... Françoise Armagnac avait la réputation d'être une « châtelaine », autant dire, une noble. Même Raymond Aron l'a cru. Pour Lelay, le stalinien inculte, pour Lindner, l'apatride revanchard, mais également pour tous les autres, elle n’en était qu'une cible plus intéressante. Plus excitante devrait-on dire, car bien des crimes de la Résistance ont frappé les femmes, et la barbarie sexuelle n’est jamais restée en arrière-plan… ce qui est tout à fait compréhensible, puisque tous les avatars du socialisme se fondent sur l'apologie des bas instincts. Il se trouve toujours un politicien ou un penseur de gauche pour faire l'apologie qui de l'inceste, qui de la pédophilie, qui de l'homosexualité. Ravalant l'homme à l'état animal, privé de noblesse et de Dieu, le communiste et ses comparses ne peuvent avoir que des troupes bes­tiales. Dans les régions de la Charente, de l'Auvergne et du Limousin, on ne compte plus les femmes, plus souvent les jeunes filles, victimes du sadisme des résistants... Pour la seule Auvergne, citons pour l'Allier les victimes du camp de concentration du Tronçais et du Sauzlet (dont les bourreaux ont tous été acquittés en 1954), pour le Puy-de-Dôme la mise à mort de mademoiselle Marguerite Adélaïde Thivat à Aigueperse, assassinée sur ordres du stalinien Fauvet après deux jours d'abominables sévices en guise de cadeau d'anni­versaire (nous en parlerons dans le Libre Arverne n° 138)et pour la Haute-Loire, celle de Marie-Rose Peyrellier, tor­turée à mort dans le bois de Roujac.

Pendant trente heures, Lindner va pouvoir assouvir sa vengeance et sa haine raciste. Pour ce petit apatride mal bâti (Im59), voici l'occa­sion de détruire tout ce qu'il hait et d'humilier cette jolie fille de France, issue d'une famille célèbre. Il organisera le pillage de la mai­son, s'intéressant surtout aux tableaux de famille et inventera les cor­vées les plus humiliantes pour la jeune mariée, toutes centrées sur le même but : souiller sa robe blanche, symbole de la pureté morale et nationale honnie par l'apatride. Il va infliger ce cruel affront à la goy qu'il méprise, pour se venger de l'hostilité supposée des Polonais par Française interposée, dans la droite ligne des persécutions que les core­ligionnaires de Lindner ont infligées au peuple russe, au nom de cette version dévoyée et ultra-raciste du sionisme que fut le bolchevisme entre 1917 et 1964. Il tient à sa merci celle qui refusait de voir ses louvettes s'acoquiner avec lui, et prend grand plaisir à transformer en abominable cauchemar ce qui devait être le plus beau jour de sa vie. Le lendemain, à 21 heures, Françoise est fusillée derrière un buis­son. Sa mère, presque aveugle, sera arrêtée après avoir écrit une lettre au percepteur afin d'obtenir un dégrèvement d'impôt suite au pillage. La lettre fut saisie et le percepteur arrêté. C'est la campagne de haine de Lindner et Lelay, combinée à leur criminelle inculture qui ont tué Françoise Armagnac : ainsi Lindner va accuser Françoise d'avoir tenu des propos criminels contre les réfractaires au STO. («Ces jeunes qui refusent le STO, on devrait les arroser d'essence et y mettre le feu»), propos démentis par les authentiques résistants du pays. Lelay va l'accuser d'être « la secré­taire de la Milice de Chabanais ». Ayant la preuve de l'innocence de Françoise, il la détruira au nom du droit « de ne retenir que ce qui nous arrange », comme le conseillait Radio Londres. Gaston, le chauffeur du prétendu colonel est encore persuadé qu'elle était chef de centaine dans la Milice, ayant confondu ce grade masculin avec... celui de cheftaine scout. Un maquisard prétendra que Françoise a crié « Vive l'Allemagne» devant le peloton. Renseignement pris, ce maquisard n'était pas présent ce jour-là... Selon les témoins, elle fut digne devant la mort, donnant comme beaucoup d'autres martyrs de cette période, une leçon de chevalerie française aux tueurs à la solde de Moscou. Ceux-là même qui en 1945 et encore aujourd'hui se posent en glorieux démocrates. Françoise Armagnac a été tuée pour ce qu'elle était : une femme de France, une catholique qui refusait de se laisser corrompre, une vraie patriote. C'est donc un crime raciste.

A propos de la famille Jourdan


Dans la fange matérialiste où se vau­trent les planétariens d'hier et d'aujourd'hui, la vie d'un enfant ne pèse pas lourd. C'est un objet sur lequel on a droit de vie et de mort. Socialistes et libéraux ont prouvé leur haine de l'enfant, sa désacralisation au nom de l'intégrisme laïc et son objetisation. Pas de pitié pour les enfants, surtout ceux des autres. Le fœtus gêne la pouffiasse qui veut bronzer tranquille cet été ? La gauche a la solution finale au problè­me ; on avorte. Le pédomane assouvit ses pulsions, souvent meur­trières, sur une fillette ? La gauche signe une pétition en sa faveur (comme celle parue le 26 janvier 1977 dans Le Monde, signée par Sartre, Beauvoir, Kouchner, Lang, Glucksmann...) ou étouffe l'affaire quand il est dans ses rangs (journaliste d'un torchon haineux et prétendu humo­riste, conseiller municipal d'une préfecture voire homme politique de premier plan...). Pour eux, l'enfant est un bien de consommation : on souille son innocence le plus tôt possible (pour engraisser les pontes planétariens du porno-business), on l'arrache à sa famille pour en faire un golem façonné au moule, consommateur lambda et mouton du Nouvel Ordre Mondial, on matraque les familles pour empêcher le renouvellement des générations... La politique de destruction du peuple de France commencée en 1936 continue. L'Internationale ? Ennemie du genre humain. En 1944, la Résistance va se livrer très exactement au crime principalement reproché aux nazis : l'assassinat d'enfants. À Voiron, le 20 avril 1944 débute comme un jour ordinaire chez Ernest Jourdan, 43 ans, chef de la Milice locale et industriel dans le civil. Bien sûr, il sait que les staliniens sont dans la région et que la Résistance veut venger les époux Basch, vieillards assassinés par Lécussan (désobéissant aux ordres de Touvier) qui comptait venger Philippe Henriot, mais il n'a pas peur. Il sait aussi qu’il a été condamné à mort sur les ondes de Radio Londres par Pierre Dac, mais rien ne le trouble. A 21 heures 15, les commu­nistes, dirigés par un certain Colonna, entrent dans la maison. L’industriel, qui lisait son journal dans la cuisine, ne s’est pas méfié : ses assassins étaient des élèves du lycée technique que la famille Jourdan connaissait bien. Comment soupçonner que ces gosses, pas plus vieux que les deux jeunes miliciens qu’ils allaient tuer, avaient été fanatisés par un surveillant et un professeur communistes et transformés en terroristes ivres de haine et de sang ? Ernest Jourdan est abattu immédiatement, avec deux gamins de la Milice. Sa femme Florentine, âgée de 41 ans, est blessée, elle se traîne vers le salon où elle est achevée. Sa sœur connaît le même sort. Colonna monte à l'étage : il abat la tante du milicien, Marie Lèche, une vieille dame de 81 ans (l'âge de Victor Basch...). Puis c'est au tour de la mère d'Ernest, une femme de 66 ans, d'être assassinée de deux balles devant la porte de la chambre de Danièle, la fillette du milicien, âgée de trois ans. Colonna entre dans la chambre, soulève Danièle qui pleurait, et lui tire quatre balles en pleine tête. Henry Charbonneau témoigne : « J’ai vu moi-même les sept cadavres de la famille Jourdan étendus sur une table à rallonge pour noces et banquets. Des bonnes sœurs poussaient avec des balais le sang mêlé à la sciure, comme dans un abattoir ». Radio-Londres, Pierre Dac en tête (le pardon et la pitié sont des valeurs inconnues des Juifs), peuvent jubiler : non seulement Henriot est mort, non seulement « les miliciens ont été abattus comme des chiens », mais on ajoute une femme, deux vieillardes et un bébé pour faire bon poids. Vive la République ! 7 morts. 7 morts parmi les 105.000 criminels du couple De Gaulle/Thorez. À partir du moment où elle a tué un bébé parce qu'il s'appelait Jourdan. la Résistance perdait tout droit de critiquer ceux qui tuaient un bébé qui s'appelait Blumenstein... Ces deux meurtres d'enfants n'étaient pas des actes isolés : à l'heure du devoir de mémoire payant et obli­gatoire, pensons à tous ces enfants morts dont les petits de Buffières (8 ans), Ray (6 ans, 8 jours), Albertini (18 mois), Sublon (3 mois), Ruhlmann (3 et 2 ans), auxquels il faut ajouter toutes les autres victimes innocentes, celles de la Guerre de Vendée et celles de l'avortement... Abominable Saturne dévorant ses propres enfants, la République – dont la « Résistance » incarne les valeurs - est l'anti-France par excellence. La République n'est pas seulement l'anti-France, elle est l'anti-humanité : n'oublions pas que c'est au nom des valeurs républicaines qu'ont été commis les génocides vendéen, arménien, amérindien, allemand, balte, tibétain, ukrai­nien, biafrais, miskito, irakien... et tant de massacres sur les cinq continents.

A propos de Christian de Lorgeril, assassiné par les terroristes...

Christian de Lorgeril incarne la France réelle, celle que haïssent les cosmo­polites. Son frère, Alain de Lorgeril, maire de Henon (Côtes-du-Nord), avait déjà été assassiné par les communistes le 4 août. Le comte de Lorgeril est le symbole même du Français d’élite, ce qu’on appellerait aujourd’hui un « Tradilandais » : père de cinq enfants, chevalier de la légion d'honneur, décoré lors du premier conflit mondial des croix de guerre française et italienne. En ce qui concerne la politique, il est catholique pratiquant et monarchiste. Autant de raisons d'être condamné à mort par les communistes. Un vrai tribunal n'aurait rete­nu aucune charge contre Christian de Lorgeril. Mais en ces temps sor­dides, où le racisme était omniprésent, où l'on vous tuait pour ce que vous étiez, pas besoin de chef d'accusation fondé. En 1944, un nom à particule, une foi catholique ou certaine surface sociale suffisait à vous condamner à mort... Le 22 août, les FTP martyrisent le comte, tan­dis qu'à Paris leur camarade Marcel Petiot assouvit sa soif de sang à l'Institut Dentaire sous le nom de capitaine Valéri... Coupable d’être catholique, Christian de Lorgeril va subir un supplice qui rivalise d'horreur avec les persécutions les plus atroces de la Rome antique. Torturé à la baïonnette, assis de force sur elle, les résistants lui broieront ensuite les pieds et les mains et lui trancheront les espaces métacarpiens. Chauffant la lame à rouge, ils lui perceront le thorax et le dos. Ensuite ils répandront du pétrole enflammé sur ses plaies et le jetteront dans une baignoire emplie d'essence à laquelle ils mettront le feu. Le comte succombera le 11 octobre 1944. Ses dernières paroles révélèrent ses qualités de patriote et d'officier : « Je leur ai montré qu'un Français savait souffrir /» Mais les malheurs de la famille Lorgeril ne s'arrêtèrent pas là : les staliniens avaient tué le Maire et l'officier. Mais cela ne suffit pas pour les communistes et leurs complices. Il faut liquider définitivement toute opposition de droite. Comme en Vendée, comme en Russie, comme en Espagne, il n'est pas suffisant à leurs yeux de tuer les pères. Il faut également tuer les femmes (pour ne plus qu'elles enfantent) et les enfants (pour qu'ils ne deviennent pas adultes). Les enfants du comte seront tortu­rés, et la comtesse sera assassinée à son tour le 12 décembre 1944. Cette volonté d'extermination, comme pour la guerre de Vendée, a été couchée sur papier. Un journal de la Résistance, La Gironde Populaire ira jusqu'à écrire dans son numéro du 14 septembre 1944, reprenant une phrase du sinistre Saint-Just : « Epurer, épurer, épurer. C'est le salut de la République. Ce qui consti­tue la République, c'est la destruction de tout ce qui s'oppose à elle.» Et ce sont ces gens-là qui nous donnent des leçons de mora­le et viennent nous parler de la liberté et de la fraternité. Finalement, les planétariens et leurs sbires ne valent pas mieux que les nazis, pire, ils sont d'une écœurante tartufferie. Et celui qui se livre au sadisme au nom de la démocratie est encore plus mépri­sable, plus dangereux, que celui qui le fait au nom d'Hitler ou de Staline (car peut-on attendre mieux du « mal absolu ? »)

Saturday, February 24, 2007

A propos de Bonneville de Marsanguy


Dès le début de la croisade anti-communiste, la Navarre s’était soulevée contre la tyrannie républicaine de Valence. Le général Mola avait libéré Pampelune dès les premières heures du conflit. En 48 heures, il obtient un renfort inespéré qui sauva probablement les résistants : 10.000 hommes, une armée considérable à cette période de la guerre. En chantant Oriamendi (le fameux chant « pour Dieu, pour la patrie et pour le Roi, ont combattu nos pères. Pour Dieu, pour la patrie et pour le Roi, nous combattrons aussi », ils descendent de leurs villages, aïeul, père et enfant, en espadrilles et le béret rouge sur la tête, tous volontaires. Dans certains villages, il ne reste plus que les mères et les filles. Même le curé est parti au combat. Les enfants gambadent dans les rues en chantonnant : « Espagne libre, Espagne belle, avec requetes et phalanges, avec le Tercio très vaillant… ». Ces chouans de Navarre, les Carlistes, sont catholiques et paysans. Et l’actualité récente, au Mexique et en Russie, leur a montré comment les laïcards et les républicains traitent les catholiques et les paysans… Trois bataillons carlistes s’emparent des cols de la Sierra en chantant : « Apporte-moi les espadrilles, donne le boïna et le fusil, je m’en vais tuer plus de Rouges que n’ont de fleurs Mars et Avril ». C’est le vieux chant carliste où « libéraux » a été remplacé par « rouges ».

Mois après mois, la Navarre mobilise, et en février 1937, la 6e brigade navarraise est engagée sur le front des Asturies, l’un des fiefs de la tyrannie. Pays minier, il s’était révolté contre le gouvernement légal le 14 septembre 1934 (né de la victoire de la droite aux élections de novembre 1933) avec la complicité de la gauche « sociale-démocrate ». Celle-là même qui traitera de « factieux » ceux qui, en 1936, feront exactement comme elle… La « révolte asturienne » n’était en rien spontanée, mais le fruit d’une préparation subversive minutieuse dont le point final devait être l’instauration d’une tyrannie communiste en Espagne. En 1931, le Congrès du Komintern avait débloqué une somme de 240.000 £ en faux billets et 2,5 millions de pesetas pour l’achat d’armes et de munitions. 200 cadres révolutionnaires sont envoyés en stage à Moscou. En 1933, le Morning Post annonce la saisie de l’un des arsenaux clandestins rouges : on y confisque 90.000 fusils, 33.000 revolvers, 500.000 cartouches et de faux billets. La tentative de Franco de réorganiser et de moderniser l’armée se heurte à l’immobilisme du gouvernement. Pendant ce temps, 300 églises sont incendiées et de nombreux militants de droite sont assassinés par des tueurs à gages professionnels pour 50 pesetas. Le Bolchevik disait en octobre 1930 : « La légalité chez les communistes consistera à baser le terrorisme sur des principes fondamentaux ». Malgré l’écrasement de la révolte asturienne, Largo Caballero peut parader devant ses maîtres du Kremlin : en 1935, des dizaines de milliers de cellules communistes ont été placées dans toute l’Espagne. Au 11e Plenum du Komintern, les délégués espagnols sont félicités pour avoir mis en place : « les conditions préalables d’une crise révolutionnaire en Espagne ». Au 12e Plenum, le coup d’état communiste est planifié. On a vu dans le n°197 le sort de ce dernier avec le premier des quatre miracles poussant les communistes à reculer au dernier moment le déclenchement de leur attaque et ainsi permettre aux forces anti-communistes de triompher : Espagne 1936, Allemagne 1941 et 1953, France 1947. Et peut-être 5 si on considère que les plans communistes d’attaque totale de 1984 à 1986 étaient encore valides en 1989 (repoussés apparemment à cause des conflits entre deux factions rivales, l’une contrôlant le Kremlin et l’autre apparemment l’Armée Rouge).

L’armée navarraise comprend en son sein de nombreux volontaires français. Si, avec la bénédiction de Léon Blum, les pistoleros communistes purent aller librement aller en Espagne combattre pour Staline, ce fut autrement plus difficile pour ceux qui voulaient aller stopper le communisme. C’est un général Lavigne-Delville (1866-1957), un officier de cavalerie héros de la Première Guerre Mondiale, qui se chargea du recrutement et proposa plusieurs milliers d’hommes, sans compter les 1000 que François Petri se proposait de mettre à disposition du Caudillo. Les volontaires français furent répartis dans diverses unités, sans constituer d’unités précises, si ce n’est la bandera Juana de Arco du capitaine Henri Bonneville de Marsanguy, ce qui fait qu’on ne sait pas précisément combien d’entres eux ont combattu pour la libération de l’Espagne. On pense que 3000 hommes y sont partis, les uns portant la chemise verte du Tercio, la légion étrangère espagnole, les autres la chemise bleue de la Phalange, les militants de l’Action Française rejoignant les unités carlistes de Navarre, les Requetes. C’est dans leurs rangs qu’Henri Bonneville de Marsagny combat, à la tête de la 2e compagnie du bataillon San Fernando. Ayant franchi les Pyrénées dès le début du conflit, il a participé aux batailles de Mérida, Badajoz, Madellin, Talavera et à la libération de l’Alcazar de Tolède. Le 10 février, son unité participe à la prise de la ville de Llanes. Le capitaine tombe héroïquement au combat, à la tête de ses hommes. En 1954, c’est son fils Roland, qui avait à peine connu son père (il était né en 1930), tombe lui aussi dans la grande croisade contre l’horreur bolchévique à Diên Biên Phu. L’un est mort pour la liberté du peuple espagnol, l’autre pour empêcher l’asservissement du peuple vietnamien. Au moins, ils ne sont pas morts pour la République, leur sacrifice n’a donc pas été inutile.

Dans leur Histoire de la Guerre d’Espagne, Robert Brasillach et Maurice Bardèche , signalent que la bandera Juana de Arco comptait quelques 300 hommes, plus quelques volontaires venus de Suisse et de Belgique, ce qui parait peu par rapport au camp communiste. Il est vrai que les nationalistes, ce qui paraît logique, n’aiment pas aller se faire tuer pour un pays qui n’est pas le leur. Seules de grandes croisades idéologiques comme la lutte contre le bolchevisme de 1941 à 1945, peut fédérer les énergies. Rajoutons à cela le fait que Franco voulait gagner la guerre seul, n’acceptant les étrangers qu’à titre symbolique (contingent français, irlandais, portugais, finlandais), qu’à titre d’instructeurs (allemands) ou parce qu’il ne pouvait pas faire autrement (italiens). La question se pose également : si Blum était si philo-communiste, pourquoi n’a-t-il pas envoyé l’armée française en Espagne ? A cela, plusieurs explications : la première, est que l’armée française – traumatisée par la boucherie de 14-18 – n’avait pas tellement envie de refaire une seconde guerre. De plus, beaucoup d’officiers se seraient légitimement révoltés à l’idée d’aller se faire tuer pour imposer une horreur communiste en Espagne qui, n’en doutons pas, aurait atteint la France lors de l’étape suivante. La seconde tient au profil de Blum. Il est juif certes, se revendique comme marxiste certes, mais est surtout avocat d’affaires, lié à de gros trusts anglo-saxons. Or, si ces derniers frétillent d’impatience à l’idée de rayer de la carte une Allemagne avide d’indépendance et de liberté, la question espagnole était plus complexe. En effet, les trusts miniers américains, dirigés par les familles juives Rothschild et Guggenheim, voyaient fermer leurs mines espagnoles de par l’incurie républicaine alors qu’une fois en zone nationaliste, elles recommencent à produire. On peut faire une comparaison avec le Chili de Pinochet. Dans les deux cas, révolution des classes moyennes contre un régime en voie de soviétisation. Dans les deux cas, un général prend le commandement de la révolte et sacrifie les forces révolutionnaires de droite au profit des milieux d’affaires. Dans les deux cas, neutralité bienveillante des milieux financiers juifs, Franco de par ses origines juives et la meilleure santé économique de son état ; Pinochet par haine contre Allende dont le passé antisémite, même tue officiellement, était probablement connu. Dans les deux cas, aucune basse solide donnée au régime et écroulement de celui-ci dès le départ du général. Voilà pourquoi Blum n’est pas intervenu : ses maîtres de Wall Street n’arrivaient pas à faire entendre raison aux anarchistes et étaient parvenus à un accord de principe avec Franco. Leçons à méditer pour l’avenir. Père et fils, les Bonneville de Marsangy ont été unis dans la mort. Dans les steppes glacées de Russie, dans les jungles moites d’Indochine, dans les montagnes arides de l’Espagne, des hommes sont tombés pour défendre les libertés, le sang, le travail, la civilisation. Sonnerie aux morts…

Saturday, February 10, 2007

A propos d'Alain Escoffier (25/10/1949 - 10/02/1977)


10 février 1977. La France giscardienne, repue et indolente, somnole dans l’hiver. A moins de trois cents kilomètres, un rideau de fer coupe l’Europe en deux. Et de l’autre côté, le sinistre bloc de l’Est avec ses camps de la mort, ses pénuries « compensées » par une surabondance de policiers, de miliciens et de soldats. Face à l’Allemagne Fédérale, où une armée américaine traumatisée par le Vietnam et une armée britannique dramatiquement sous-équipée montent un semblant de garde, deux nations asservies sont comme des avant-postes de l’hydre communiste, deux créations tératogènes du siècle présent. Tout d’abord, la RDA, état artificiel composé d’un bout de Prusse, de la Saxe, du Mecklembourg et d’un vague morceau de Thuringe. Ensuite, la Tchécoslovaquie, déjà séparée une fois et ressoudée en dépit du bon-sens. Un état sirène, un état centaure, un état mi-carpe, mi-lapin où la Slovaquie catholique, prolongement de Budapest, a été mariée de force et juridiquement violée dès la nuit de noces de 1919 à la Bohême-Moravie protestante, pseudopode de Berlin, les Tchèques étant les plus germaniques des Slaves à moins qu’ils ne fussent les plus slaves des Germains…

10 février 1977, avenue des Champs-Élysées. La plus belle avenue du monde, c’était encore le cas à l’époque, connut en milieu de matinée une tragique agitation. L’Aeroflot, compagnie d’état de l’URSS y avait ses locaux français. Les marxistes ont toujours aimé parader en exhibant les signes extérieurs de la richesse capitaliste. Probablement parce que la seconde a toujours financé les premiers. Même à cette époque. Surtout à cette époque… En ce jour d’hiver, un jeune homme remonte l’avenue. Il est vêtu d’un imperméable de modèle américain et porte à la main un bidon d’essence. Alain Escoffier est âgé de 28 ans (il était né le 25 octobre 1949), il est marié à une réfugiée est-allemande. Employé de banque, il est membre du Parti des Forces Nouvelles et collaborait à L’Elite européenne dont il était un membre fondateur et au journal Impact. Il entre dans les locaux de la compagnie aérienne soviétique, s’arrose d’essence et craque une allumette. Pendant que les flammes dévorent son corps, il a la force d’hurler une dernière phrase, son testament politique : «Communistes, assassins ! ».

Le geste d’Alain Escoffier n’est pas sans signification symbolique. Il se place en écho avec celui de trois patriotes tchèques : Jan Palach, Ian Zajik et Evzen Plocek. Le 16 janvier 1969, le premier s’immolait par le feu place Venceslas à Prague pour protester contre l’invasion soviétique de son pays. Il mourut trois jours plus tard de la suite de ses blessures. Il avait 20 ans. Le second fera le même geste au même endroit le 25 février : il avait 18 ans. Le troisième les suivra dans la mort le 4 avril, il avait 40 ans. L’impact est immense, non seulement en France, mais également en Italie et dans les pays de l’Est. Nos frères de l’Est, à la différence de l’Ouest, voient dans le geste d’Alain un sacrifice, une preuve qu’on ne les a pas oubliés. Par contre, et là comme à l’Ouest, les mêmes cassettes audio circulent sous le manteau. Un chanteur dont les chansons ostracisées en France sont diffusées clandestinement en Pologne où elles ont un grand succès : Jean-Pax Méfret. 12 février 1977, avenue des Champs-Élysées : des patriotes français menés par Michel Collinot voudront aller déposer une gerbe de roses dans les locaux de l’Aeroflot. La répression de la police giscardienne est fulgurante. Fulgurante et logique. Le mondialiste VGE, homme-lige de Rockefeller, n’est-il pas considéré par les Soviétiques comme plus « fiable » que Mitterrand ? N’a-t-il pas nommé à Matignon le super-mondialiste et trilatéraliste Raymond Barre, qui n’a jamais fait mystère de sa soviétophilie ? La répression est féroce et brutale. Alain Boinet, militant nationaliste, veut déposer la gerbe : il sera violemment tabassé par les « forces de l’ordre ». Voulant venir à son secours, Jean-Claude Nourry subira le même sort. La vitrine de la compagnie aérienne est fracassée : les policiers y avaient jeté un jeune patriote (il semblerait que le malheureux « projectile humain » fut Laurent Maréchaux). Un « Comité Alain Escoffier » se crée, 77 personnalités parmi lesquelles l’écrivain Jean Raspail, le dessinateur de presse Pierre Pinatel ou le double résistant Pierre Sergent signèrent une lettre ouverte dans laquelle ils fustigèrent le comportement immonde de la presse : « Il est malhonnête de présenter Alain Escoffier comme un exalté ou un extrémiste. C’était un garçon calme et réfléchi. Son jugement politique correspondait à un choix. S’il a choisi ce moyen extrême que l’on peut regretter, c’est qu’il considérait la situation des pays de l’Est comme extrême ».

En effet, la presse française, qui n’a jamais caché ses sympathies pour le communisme, rivalise d’abjection. L’Agence Tass lancera même une version totalement délirante des faits : un commando d’extrême droite aurait arrosé d’essence Alain Escoffier, aurait mis le feu, et l’aurait propulsé dans les locaux. Leurs laquais tricolores de L’Humanité s’empressent de reprendre mot à mot la version soviétique et mensongère (pléonasme) des faits. L’Humanité est le genre de journaux qui, faute de mieux, peut parfois écrire même la vérité. Cette fois, L’Huma sera plus conventionnelle : comme sur l’URSS, comme sur la Seconde Guerre Mondiale, c’est le mensonge érigé en dogme, une prédisposition génétique dans le journal fondé avec les millions de Rothschild et des frères Louis-Dreyfus pour ne citer qu’eux… Seul mouvement politique ayant fait de l’injure aux morts et de la profanation de sépultures un moyen de militantisme, les gauchistes ironisèrent sur « ce fasciste qui était à présent grillé ». C’était l’époque où la LCR de Krivine n’était pas devenue anti-soviétique par tactique. Trente ans après, bien des gauchistes de l’époque sont devenus des notables du socialisme libéral ou du libéralisme social, en bref, de l’UMPS. Beaucoup plus gras, beaucoup plus riches, mais toujours aussi malfaisants et toujours aussi idéologiquement – pour ne pas dire génétiquement – anti-français. Deux bras, un seul cerveau. In nomine protocolis… 23 février 1977 : 1500 personnes assistent à l’enterrement dont la messe est célébrée par l’abbé Bayot. Un grand meeting est organisé à la Mutualité. Trois membres de poids des « Comité Escoffier », Michel Collinot, Bernard Antony et Jean-Pierre Stirbois, décident de rallier le Front National dont le président, Jean-Marie Le Pen, vient de rendre hommage au sacrifié. Quatre jours plus tard, c’est de la même Mutualité que partiront les fidèles venus libérer Saint-Nicolas-du-Chardonnet. Les flammes qui embrasèrent notre camarade étaient les lueurs d’une aube nationalistes riches en promesses. Trente ans plus tard, elles n’ont pas toutes été déçues…

Comme Alain Escoffier suivit l’exemple des tchèques, un autre patriote européen suivit le sien. Le 25 avril 1995, sur la Lenbach Platz à Munich, Reinhold Elstner s’immola par le feu pour protester contre les accusations mensongères que les Alliés firent contre le peuple allemand. Notons que dans sa lettre d’adieu, Elstner cita le troisième « Juste juif » recensé dans l’histoire. Trois en plus de soixante-dix ans de communisme ! Après l’avocat Me Mendelssohn, après le capitaine de l’armée rouge compagnon de Goulag de Soljenitsyne, nous avons donc l’oncle juif, ami de la famille Elstner, qui protégea des civils allemands lors des massacres de mai 1945. Trois arbres plantés, cela ne va pas faire une grosse facture de botaniste… Il en profita également pour remercier la femme médecin juive qui le soigna d’une pleurésie alors qu’il était esclave dans un camp de la mort soviétique à Gorki. Chassé de sa terre natale (il venait des Sudètes), n’ayant jamais été membre de la NSDAP et ayant été soldat dans la Wehrmacht sur le front de l’Est, il avait eu la preuve qu’un crime horrible attribué à son peuple en Ukraine n’était que faribole de propagande. N’ayant pas eu la possibilité de dire la vérité, ayant par ailleurs blâmé les crimes de certaines organisations nazies, jugeant que le peuple allemand était aussi coupable (ni plus, ni moins) des exactions des SS que le peuple juif l’était de celles du NKVD. Elstner a donc choisi une mort horrible pour l’amour de la vérité. Il voulait que celle-ci illumine le monde et comme personne ne voulait la voir, il éclaira lui-même la nuit de l’obscurantisme en devenant torche vivante. Il a rejoint au Panthéon des martyrs les enfants d’un peuple qui fut bien puni de ses crimes de 1919 à 1945…

Le groupe de rock italien Compagnia dell’Anello (nommé ainsi en hommage au très réactionnaire et racialiste Tolkien) lui a consacré une chanson : « Champs-Élysées, un cri étouffé, en plein Paris, un jeune est brûlé. Champs-Élysées, entend la Seine, qui chante en silence mais ce n’est pas du chagrin. Cœur de l’Europe, tu as battu une seconde, là dans cette rue aux Champs-élysées. Cœur de l’Europe, Champs-Élysées, répondent en chœur Rome et Bruxelles. « Non, il n’est pas mort » dit la Seine, le Rhin répond « je l’emmène avec moi », les Alpes chantent « il est avec nous », les fjords crient « il est en nous ». Les bois des montagnes, la Forêt Noire murmurent doucement « certains ont encore de l’espoir » ; à Prague, muet, sur la place il y a Jan, qui sourit tranquillement : « il est vivant et avec moi ». Un prénom, un nom pour l’Europe parce que désormais vit un héros sur les Champs-Élysées : Alain Escoffier, Alain Escoffier, Alain Escoffier, Alain Escoffier… »

Wednesday, December 20, 2006

A propos du génocide ukrainien de 1932-33

(Légende de la photo : dessin de Dimitri, souvenir personnel de sa campagne de Russie. Fraternisation d'un motocycliste allemand avec les enfants d'Ukraine. En 1941, les Ukrainiens accueillirent les Allemands en libérateurs)
Le gouvernement ukrainien vient de faire une œuvre utile de mémoire : une exposition sur le génocide de 1932-33 vient d’être inaugurée le 24. Nous avions déjà évoqué ce génocide dans le n°46 du Libre Arverne mais désormais le bilan est à revoir à la hausse. Ce n’est pas 6 millions mais 10 millions d’Ukrainiens qui sont morts de faim dans ce qui a été le génocide le plus terrible du 20e siècle. Les preuves sont accablantes : rapports secrets des autorités, témoignages, photos d’enfants squelettiques et de rues jonchées de cadavres… Nous ne reviendrons pas sur les éléments donnés dans le numéro précédemment cité, ni sur le génocide de 1937-38 qui sera abordé dans le numéro 242. Nous avions vu dans le n°46 le rôle de Kaganovitch et l’une des raisons de ce génocide : obtenir un maximum de devises pour le financement de l’Opération Orage, le plan de conquête de l’Europe dont la date de déclenchement sera fixée finalement au 6 juillet 1941… Le financement de l’Opération Orage n’était pas la seule raison du génocide ukrainien : il y avait également celui de « l’industrialisation » du pays et bien évidemment la haine atavique qu’éprouvent les Juifs pour les peuples chrétiens et paysans comme les Ukrainiens, voués par le Talmud à l’extermination.

Les instances juives internationales ont collaboré avec le communisme, et ce en plein génocide ukrainien, de manière systématique et totale. Les B’naï B’rith, la plus puissante organisation juive internationale, se sont faits les apologistes et les principaux soutiens de l’URSS, spécialement dans sa politique ukrainienne. Alors que le génocide bat son plein, les B’naï B’rith ne trouvèrent comme reproche à l’URSS que la baisse de la pratique religieuse juive (article Les Juifs en Crimée, février 1932) mais signale avec ravissement la sur-représentation des Juifs dans les instances dirigeantes du communisme ukrainien… Par le biais du Joint Distribution Committee, la communauté juive américaine finança à hauteur de 17,3 millions de dollars la création de 180 villages juifs en Ukraine et en Crimée sur des terres volées aux paysans chrétiens. On comprend mieux quand on sait que Lazare Kaganovitch était très lié à Etienne Mercier (de la banque Rothschild), l’un des meneurs du Mouvement Synarchique d’Empire (financé par les aciéries Lambert-Ribot), la banque Lazard et la banque Worms. Nous avons vu également que c’est le 5 janvier 1930 que le génocide ukrainien fut voté par le Politburo. C’est Kaganovitch qui s’en charge personnellement. Le 22 octobre 1932, il est mandaté par le Politburo avec son coreligionnaire Molotov pour piller la région. Il s’installe le 2 novembre à Rostov et donne ses directives : « l’extermination des saboteurs ». Les « saboteurs » en question sont le peuple ukrainien dans son intégralité. Molotov envoie un rapport à Moscou : les Ukrainiens vont mourir de faim, mais le plan de collecte sera appliqué impitoyablement. N’ayant plus rien à manger, les paysans essayent de partir vers les villes. Ils seront impitoyablement refoulés et exterminés. L’exposition regorge de témoignages de ce genre. Katerina Martchenko, née dans le village de Klichyntsi, dans la région de Tcherkassy, au bord du Dniepr, qui a fait une glorieuse Seconde Guerre Mondiale dans les rangs de l’Armée Rouge, déclare : « Ce qui nous a sauvé, ma mère, mon frère et moi, mais aussi d’autres habitants du village, c’était la rivière. Nous allions pêcher en cachette. Ils n’avaient pas pu réquisitionner les poissons ! ». Plus loin : « Mon village comptait 1.200 maisons, soit environ 7.000 âmes, et 2.000 personnes ont péri lors de la famine qui a duré environ un an ». L’horreur de cette famine planifiée ressort dans ce témoignage : « Nous empruntions un raccourci pour aller à l’école. Un matin, ma mère nous a dit : « Vous passerez désormais par la rue principale. Il y a des cannibales, des ogres ». Un grand-père, rendu fou par la faim, avait tué et mangé son petit-fils. C’est son fils, et père de l’enfant, qui en rentrant de la ferme l’avait surpris en train de manger et il l’avait tué de rage ».

Pour receler le blé volé, Kaganovitch s’adressa à ses frères de sang : les banques internationales américaines, qui – grâce à ces stocks achetés à des prix dérisoires – purent torpiller les cours agricoles et ainsi maintenir dans la ruine les paysans américains et canadiens, déjà très pénalisés par la Crise de 1929 (provoquée par les mêmes banques). En France, c’est Louis Louis-Dreyfus, le grand-père de l’actuel patron de l’Olympique de Marseille, qui vendit le grain volé de la bouche des enfants d’Ukraine. Normal quand on sait que le Louis-Dreyfus en question était l’un des bailleurs de fonds de l’Humanité, enrichi dans la boucherie de la guerre 14-18 (fourniture des armées, grâce à Clemenceau, dont la famille avait des juifs à tous les niveaux comme les immeubles avaient le gaz à tous les étages, la guerre se prolongea un an pour plus de profits… et plus de morts goïm, double bonus). Cargill eut également sa part du gâteau, le trust américain ayant fait « cadeau » à la France du sieur Mendès-France, l’homme qui livra l’Indochine au génocide. Regarde qui m’embauche et je te dirais qui je suis…

Nous avons vu dans le n°46 que la politique allemande en Ukraine avait été sabotée par le communiste infiltré Koch, nommé par le « rouge-brun » Bormann, adversaire juré de la croisade anti-bolchevik. Il était notoire que Alfred Rosenberg, dont l’influence au sein du parti nazi était des plus marginales, défendait l’idée d’une Ukraine libre. Par contre, il est moins connu que Heydrich défendait également cette idée (tout comme il défendait l’idée d’un état juif, étant personnellement sensible à cette question en tant que vierteljude) : il créa ainsi à Prague une université ukrainienne selon les vœux du patriote ukrainien Wolodymir Kubijovytsch, président de l’UCC (Comité National Ukrainien). Les génocides ukrainiens auront une incidence sur la Seconde Guerre Mondiale. 80 % des Juifs d’Ukraine furent évacués par l’Armée Rouge, mais 20 % ne purent ou ne voulurent partir. Le peuple ukrainien se vengea sur eux, les massacrant massivement avant même que le premier allemand n’arrive dans les villes. Ceux qui échappèrent aux Ukrainiens furent souvent liquidés en représailles par les Einseitzkommandos qui appliquèrent le « un pour un » : pour chaque cadavre découvert dans les charniers du NKVD, un juif sera tué. Privés de justice, les Ukrainiens n’eurent pour seul recours que la vengeance et celle-ci prit, comme nombre de vengeances, un tour sinistre. Dans les camps nazis, les Ukrainiens se portèrent volontaires pour les postes de « kapos » et malheur au Juif qui tombait entre leurs mains : il allait payer pour ses frères d’URSS… Combien d’Ukrainiens en accablant de coups un pauvre hère en tenue rayée qui, 9 fois sur 10, n’avait jamais entendu parler de l’Ukraine, pensaient ainsi venger une sœur, un père, un cousin, un fils mort de faim… Vengeance inutile, car ayant eu pour résultat l’exact contraire de ce que recherchaient les Ukrainiens : leurs bourreaux devenaient aux yeux du monde des victimes.

Le gouvernement se trompe sur un point. Le peuple russe est totalement innocent de cette affaire (puisqu’il n’a jamais dirigé l’URSS) et le ponctionner sous prétexte qu’il serait l’héritier de l’URSS serait injuste. Il faut ponctionner l’état qui se rapproche le plus de la composition ethnique des bourreaux du peuple ukrainien. Cet état existe : c’est Israël. Israël doit payer pour ce qui est sans doute le crime le plus abominable du 20e siècle, l’Holocauste par haine anti-chrétienne et ce à au moins 3 reprises de tout un peuple, sans distinction d’âge, de classe sociale ou de sexe. Le montant des réparations est facile à calculer : pour 6 millions de Juifs, Israël a touché 120 milliards de dollars de l’Allemagne. Donc, pour les Ukrainiens exterminés lors des trois génocides, à savoir 10 millions de morts en 1933, 3 millions en 1937 et 3 millions en 1945, Israël doit verser 320 milliards de dollars au gouvernement ukrainien, mais également donner l’équivalent de 8/3 de tout ce qu’elle a reçu de l’Allemagne en usines, brevets, navires et autre… Il faut également, et c’est la moindre des choses, expulser de l’université et de l’éducation nationale les négationnistes du génocide ukrainien, à commencer par « l’historienne » Lacroix-Riz et ses complices, confisquer les journaux, maisons d’édition et tout autre support culturel ayant édité ses « travaux », confisquer également les entreprises s’étant enrichies directement ou indirectement avec le génocide ukrainien et interdire les organisations qui y ont collaboré, ne serait-ce que par apologie du régime qui l’a provoqué…

Wednesday, December 13, 2006

A propos du général Augusto Pinochet (1915-2006)

« Nous sommes tous des enfants du général » disaient nos jeunes confrères du « Pinochat », le seul chat (pour nos lecteurs de plus de 30 ans : centre de discussion sur Internet en temps réel) qui miaule en allemand. Général Augusto Pinochet Ugarte, qui nous a quitté le10 décembre, fut et de loin le plus sympathique des francs-maçons de la planète… Nous avons vu dans Le Libre Arverne n°47 et 152 le vrai visage d’Allende et de sa clique. En ces jours de deuil, attardons-nous sur la biographie d’el salvador. Né le 25 novembre 1915 à Valpaseiro d’un père agent d’assurances, le général Pinochet est d’origine française. Sa famille a émigré de Saint-Malo, Don Guillermo Pinochet devenu marchand de drap à Conception et épousant Ursula de la Vega y Montero, une jeune fille de la petite noblesse. Son oncle, Norbert Pinochet, était un rude auvergnat de Montaigut-en-Combraille (Puy-de-Dôme) qui eut son heure de gloire le 29 juin 1912. Militant de l’Action Française, il fit libérer un camarade de parti, Gabriel de Baleine, en imitant la voix de Poincaré. Baleine avait été condamné à 15 mois de prison en 1911 pour « outrages au président de la 9e Chambre » lors du procès de Lucien Lacour (condamné à trois ans de prison le 29 mars 1911 pour avoir calotté Aristide Briand). Aîné d’une famille de 6 enfants, Augusto Pinochet entra à l’Académie Militaire à 18 ans. Lieutenant en 1936, il devient attaché militaire à Washington en 1956, général de brigade en 1969 puis général de division en 1970. En 1971, alors que Pinochet était encore F\, Allende le nomma à la tête de la 2e armée puis, après la tentative de révolution nationaliste écrasée en juin car non-soutenue par les Etats-Unis, le général Pinochet fut nommé par El Porco comme commandant en chef de l’armée cet homme réputé pour sa rigueur et son légalisme.

Le 11 septembre 1973, Pinochet dirige la révolte des militaires chiliens contre un Président déchu par le Congrès de sa fonction depuis le 22 août. Il n’y a jamais eu de coup d’état puisque la Chambre des Députés avaient déclaré le gouvernement Allende « illégal pour violations répétées de la Constitution, des droits de grève et de réunion, pour avoir créé un pouvoir parallèle et des ligues para-militaires agissant par la force, pour avoir usurpé les fonctions législative et judiciaire ». Décision entérinée par la Cour Suprême. On ne peut pas occulter le rôle bénéfique de madame Pinochet sur son mari : c’est elle qui l’a convaincu d’abandonner son affiliation à la F\, contraire à ses convictions catholiques (et cela ne sera jamais pardonné, la Secte persécutant les « renégats »), mais également de renverser le tyran Allende. L’histoire a retenu que c’est en montrant leurs dix petits-enfants en train de jouer qu’elle convainquit son mari en lui disant : « Vas-tu les abandonner à la tyrannie communiste ? ». Alors Pinochet le légaliste se lança dans le combat. Pendant longtemps, on s’est demandé ce qui avait poussé Heinz « Henry » Kissinger à soutenir Pinochet, même une fois celui-ci parti. Généralement, ce sont les criminels d’extrême gauche qui bénéficiaient de la tendre compréhension du diplomate planétarien. De plus, la haine de Kissinger pour tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un chrétien était notoire. La rivalité Pinochet-Allende fut l’unique exception à la règle. En fait, c’est Victor Farias qui a découvert la clé du mystère, comme nous l’avons montré dans le n°152 : la communauté juive avait perçu Allende comme un dangereux antisémite et n’avait pas oublié son soutien non renié au IIIe Reich.

Le Chili de Pinochet avait préservé certaines libertés fondamentales, totalement absentes y compris dans l’URSS de Gorbatschev si ovationnée par ceux qui insultaient le régime chilien. Si tous les partis politiques, y compris ceux favorables à la Junte (en 1988 il fit charger par la police 300 de ses propres partisans qui avaient manifesté sans autorisation), étaient interdits, la liberté de la presse était totale (les journaux communistes Analisis, Fortin Mapocho, Pluma y Pincel, Principios étaient légaux) y compris pour la télévision (4 chaînes indépendantes sans compter les 52 radios d’opposition. En France, en 2006, il y a UNE radio d’opposition contre 5 dans la seule ville de Santiago pour le Chili de Pinochet), de même que la liberté de circulation et la liberté de culte. De plus, la présence policière était réduite au stricte minimum, inférieure même à celle de Paris ! Au contraire de Cuba et de l’URSS, il n’a jamais entravé les enquêtes des « commissions des droits de l’homme ». Certes, il y eut les dommages collatéraux de la révolution du 11 septembre : 2279 morts, essentiellement des criminels formés dans le bloc de l’Est, des assassins de plume ou des terroristes professionnels. La plupart d’entre eux sont morts en tentant de fuir en Argentine pour y continuer leur politique de terreur stoppée par le général Videla. Ce nombre inclut aussi les victimes des milices marxistes. Notons aussi 680 « disparus », la plupart bénéficiant de faux papiers donnés par le régime Allende (150.000 fausses cartes d’identité avaient été saisies par la Junte) et en réalité partis continuer de semer la terreur au Pérou avec les maoïstes du Sentier Lumineux, au Mexique pour effectuer les basses besognes du PRI ou en Colombie comme mercenaires des narcotrafiquants. De plus, Pinochet fut fidèle à sa promesse de 1977 et rétablit la démocratie au Chili en se retirant du pouvoir suite à son échec honorable au référendum du 5 octobre 1988 : 44 % des voix en sa faveur alors que les sondages ne lui en donnaient pas 30 %. Patricio Aylwin, son successeur, était l’homme lige du trust agricole « argentin » Bunge, celui-là même qui employait le sinistre Pierre Mendes-France et dirigé par les Hirsch, les cartels agricoles étant généralement enserrés dans les tentacules d’Heinz-Henry…

Bien évidemment, les pires calomnies nées des cerveaux détraqués par la haine et la revanche des vaincus de 1973 ont été reprises par les médiats lors de la mort du général. Même si le bobard des « 100.000 morts » (pourquoi pas 6 millions pendant qu’ils y sont…) n’est plus repris, on continue à nous bassiner avec la « torture » (il y eut des cas avérés, mais en quantité et en horreur bien inférieurs aux pratiques de la « Résistance » en 1944 et même à la République Française…) et avec les « disparitions ». C’est tout juste si on n’a pas ressorti de sa naphtaline Evelyne Ripoll qui, en 1989, avait fait croire à sa séquestration et son viol par « deux membres de la police politique chilienne ». Faits qui n’avaient existés que dans l’imagination débordante de cette employée du Parisien Libéré. La meilleure réponse aux menteurs professionnels fut donnée par le peuple chilien lui-même. Plus de 80.000 personnes ont honoré la dépouille mortelle de l’ancien président alors qu’à peine 500 gauchistes nostalgiques des heures sombres de la tyrannie Allende venaient éructer leur haine. A 91 ans, le général Pinochet se retire définitivement de la scène. Il entre dans le glorieux Panthéon aux côtés de Franco, de Salazar, de Mannerheim, de Horthy, d’Ehrhardt, de tous ceux qui – les armes à la main – ont brisé net les criminels marxistes qui terrorisaient leur pays. Arriba Pinochet ! Arriba la Junta ! Por la razón o la fuerza…

Monday, December 04, 2006

A propos de Soeur Symphorosia, martyre (extrait de "Histoire de l'Europe racontée aux grands enfants et adolescents)

(Légende de la photo : cette jeune bundesmädel aurait pu être une élève de soeur Symphorosia. On estime à plus d'un million le nombre de femmes et fillettes allemandes violées et exterminées par les Alliés)


Sœur Symphorosia était une religieuse enseignante qui vivait à Koechendorf dans une région appelée la Silésie, qui a toujours été allemande mais qu’on a attribué depuis à la Pologne. En février 1945, les communistes fanatisés par leurs commissaires politiques, se lancent dans une campagne d’extermination du peuple allemand. Comme elle refusait de livrer au massacre et au viol les petites filles et les adolescentes de son pensionnat, les soldats alliés l’empoignèrent et l’emportèrent à l’abattoir. De là, les gens du village entendirent des coups et des cris. Quand ils allèrent voir, plus tard, ce qui était arrivé à la sœur qui n’était pas revenue, ils la trouvèrent coupée en petits morceaux pendus au fumoir. Le martyr de la religieuse permit de mettre à l’abri les enfants. De très nombreuses religieuses et prêtres, ainsi que des centaines de milliers de catholiques, ont été exterminés en Europe centrale sur ordre des commissaires politiques, souvent juifs, en haine de la foi.