Saturday, March 03, 2007

A propos de Christian de Lorgeril, assassiné par les terroristes...

Christian de Lorgeril incarne la France réelle, celle que haïssent les cosmo­polites. Son frère, Alain de Lorgeril, maire de Henon (Côtes-du-Nord), avait déjà été assassiné par les communistes le 4 août. Le comte de Lorgeril est le symbole même du Français d’élite, ce qu’on appellerait aujourd’hui un « Tradilandais » : père de cinq enfants, chevalier de la légion d'honneur, décoré lors du premier conflit mondial des croix de guerre française et italienne. En ce qui concerne la politique, il est catholique pratiquant et monarchiste. Autant de raisons d'être condamné à mort par les communistes. Un vrai tribunal n'aurait rete­nu aucune charge contre Christian de Lorgeril. Mais en ces temps sor­dides, où le racisme était omniprésent, où l'on vous tuait pour ce que vous étiez, pas besoin de chef d'accusation fondé. En 1944, un nom à particule, une foi catholique ou certaine surface sociale suffisait à vous condamner à mort... Le 22 août, les FTP martyrisent le comte, tan­dis qu'à Paris leur camarade Marcel Petiot assouvit sa soif de sang à l'Institut Dentaire sous le nom de capitaine Valéri... Coupable d’être catholique, Christian de Lorgeril va subir un supplice qui rivalise d'horreur avec les persécutions les plus atroces de la Rome antique. Torturé à la baïonnette, assis de force sur elle, les résistants lui broieront ensuite les pieds et les mains et lui trancheront les espaces métacarpiens. Chauffant la lame à rouge, ils lui perceront le thorax et le dos. Ensuite ils répandront du pétrole enflammé sur ses plaies et le jetteront dans une baignoire emplie d'essence à laquelle ils mettront le feu. Le comte succombera le 11 octobre 1944. Ses dernières paroles révélèrent ses qualités de patriote et d'officier : « Je leur ai montré qu'un Français savait souffrir /» Mais les malheurs de la famille Lorgeril ne s'arrêtèrent pas là : les staliniens avaient tué le Maire et l'officier. Mais cela ne suffit pas pour les communistes et leurs complices. Il faut liquider définitivement toute opposition de droite. Comme en Vendée, comme en Russie, comme en Espagne, il n'est pas suffisant à leurs yeux de tuer les pères. Il faut également tuer les femmes (pour ne plus qu'elles enfantent) et les enfants (pour qu'ils ne deviennent pas adultes). Les enfants du comte seront tortu­rés, et la comtesse sera assassinée à son tour le 12 décembre 1944. Cette volonté d'extermination, comme pour la guerre de Vendée, a été couchée sur papier. Un journal de la Résistance, La Gironde Populaire ira jusqu'à écrire dans son numéro du 14 septembre 1944, reprenant une phrase du sinistre Saint-Just : « Epurer, épurer, épurer. C'est le salut de la République. Ce qui consti­tue la République, c'est la destruction de tout ce qui s'oppose à elle.» Et ce sont ces gens-là qui nous donnent des leçons de mora­le et viennent nous parler de la liberté et de la fraternité. Finalement, les planétariens et leurs sbires ne valent pas mieux que les nazis, pire, ils sont d'une écœurante tartufferie. Et celui qui se livre au sadisme au nom de la démocratie est encore plus mépri­sable, plus dangereux, que celui qui le fait au nom d'Hitler ou de Staline (car peut-on attendre mieux du « mal absolu ? »)

7 Comments:

Blogger Enzo said...

Nous publions les précisions suivante de Nicolas de Lorgeril, petit-fils du défunt, qui corrige quelques inexactitudes données par Robert Aron, "Ecrits de Paris" et Philippe Bourdrel :


Mon grand père est mort en demandant à sa femme et à ses enfants de pardonner à ses bourreaux, et en prononçant les mots du Christ sur la Croix "Mon Père, pardonnez leur, car ils ne savent ce qu'ils font".

Le pardon n'est pas l'oubli et nous continuons de dire le martyre de Christian de Lorgeril, pour que la vérité soit connue. Mais je n’accepte pas qu’on en fasse un étendard de colère contre « les planétariens et leurs sbires » comme vous le faites. Car avec quel sentiment sort on de la lecture de votre article, sinon avec de la colère ?
Les assassins de mon grand père ont été jugés et condamnés, certes trop faiblement, mais à cette époque où la tentation de la vengeance était forte, ma famille n’y a pas cédé. C’est cela, avant tout, qu’il faut retenir.

Alain de Lorgeril , très âgé quand il fut assassiné, était l’oncle de Christian, et non son frère.
Plus important, ma grand mère, Paule de Lorgeril, née Pennautier, n’a elle jamais été assassinée. Elle est morte en 1952 , effectivement en grande partie des suites de son emprisonnement en 44 pendant lequel son traitement du diabète avait été interrompu un mois durant.

Quant aux enfants de Christian de Lorgeril, mon père, aujourd’hui mort, et ses trois frères, ils furent effectivement inquiétés mais aucun ne fut torturé : quand mon grand-père fut arrêté par les FTP du sinistre maquis de Picaussel, d’ailleurs, il s’y attendait et était demeuré courageusement à sa place, à Pennautier ; mais ses trois fils aînés étaient naturellement « à l’abri »


Nous conseillons Nicolas de Lorgeril de prendre contact avec l'historien Philippe Bourdrel et avec les éditeurs de feu Robert Aron pour affiner leurs récits.

10:43 AM  
Anonymous Anonymous said...

J'imagine que mon article ne sera pas publié, mais d'après des sources "objectives", il semblerait bien que les Lorgeril aient été d'éminents collaborateurs.

11:49 PM  
Blogger Enzo said...

Si vous aviez de quoi argumenter vos propos...

8:57 AM  
Anonymous Anonymous said...

Demandez à Nicolas de Lorgeril, il éclairera votre lanterne mieux que moi.

10:38 PM  
Anonymous Anonymous said...

M. Nicolas de Lorgeril a raison: c'est en colere que l'on termine la lecture du compte-rendu de l'assassinat de son grand-pere.

Si je ne devais retenir qu'une seule chose a ce propos, ce serait la precision suivante que nous livre Nicolas de Lorgeril:

Mon grand père est mort en demandant à sa femme et à ses enfants de pardonner à ses bourreaux, et en prononçant les mots du Christ sur la Croix "Mon Père, pardonnez leur, car ils ne savent ce qu'ils font".

Quant au dit "corday" sa methode est bien entendu nauseabonde: insinuations non detaillees, non verifiables. Invite a preciser, il se defausse. Le tout, sous couvert de l'anonymat.

Les methodes dont il se sert pour alleguer du collaborationisme de M. de Lorgeril sont celles qu'en general l'on est toujours tres prompt a imputer... au regime de Vichy.

Charles de Brosses

8:33 AM  
Anonymous Anonymous said...

Au moins un des fils du Comte Christian de Lorgeril (Alain) était dans la Milice. Le jour où les maquisards arrivèrent au Chateau, la Comtesse confia à une de ses bonnes une photo de son fils en Milicien pour ne pas que les Résistants la trouve. Mais peut-être distinguez vous Milice et collaboration?
Au passage cela n'excuse en rien les sévices subis par Christian de Lorgeril.

5:33 AM  
Anonymous BAYARD007 said...

J espère que les salauds et criminels qui ont torturé Christian de Lorgeril, brûleront pour l Eternité en Enfer... sûrement des faux "résistants" de la dernière heure, ftp rouges et pseudos "résistants", le traîtement réservé à cet Homme est bestial, inhumain et inadmissible !!! Qu il repose en PAIX parmis les siens, cette vengeance aveugle est ignoble et les coupables ne doivent pas être considérés comme des "libérateurs"... mais comme des barbares pirent que ceux qu ils "combattaient" souvent entre deux bouteilles de rouge ou viols... pauvre France de 1944, où règlements de comptes étaient monnaie courante... Dieu reconnaîtra les siens !!

4:24 AM  

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