Saturday, March 03, 2007

A propos de la famille Jourdan


Dans la fange matérialiste où se vau­trent les planétariens d'hier et d'aujourd'hui, la vie d'un enfant ne pèse pas lourd. C'est un objet sur lequel on a droit de vie et de mort. Socialistes et libéraux ont prouvé leur haine de l'enfant, sa désacralisation au nom de l'intégrisme laïc et son objetisation. Pas de pitié pour les enfants, surtout ceux des autres. Le fœtus gêne la pouffiasse qui veut bronzer tranquille cet été ? La gauche a la solution finale au problè­me ; on avorte. Le pédomane assouvit ses pulsions, souvent meur­trières, sur une fillette ? La gauche signe une pétition en sa faveur (comme celle parue le 26 janvier 1977 dans Le Monde, signée par Sartre, Beauvoir, Kouchner, Lang, Glucksmann...) ou étouffe l'affaire quand il est dans ses rangs (journaliste d'un torchon haineux et prétendu humo­riste, conseiller municipal d'une préfecture voire homme politique de premier plan...). Pour eux, l'enfant est un bien de consommation : on souille son innocence le plus tôt possible (pour engraisser les pontes planétariens du porno-business), on l'arrache à sa famille pour en faire un golem façonné au moule, consommateur lambda et mouton du Nouvel Ordre Mondial, on matraque les familles pour empêcher le renouvellement des générations... La politique de destruction du peuple de France commencée en 1936 continue. L'Internationale ? Ennemie du genre humain. En 1944, la Résistance va se livrer très exactement au crime principalement reproché aux nazis : l'assassinat d'enfants. À Voiron, le 20 avril 1944 débute comme un jour ordinaire chez Ernest Jourdan, 43 ans, chef de la Milice locale et industriel dans le civil. Bien sûr, il sait que les staliniens sont dans la région et que la Résistance veut venger les époux Basch, vieillards assassinés par Lécussan (désobéissant aux ordres de Touvier) qui comptait venger Philippe Henriot, mais il n'a pas peur. Il sait aussi qu’il a été condamné à mort sur les ondes de Radio Londres par Pierre Dac, mais rien ne le trouble. A 21 heures 15, les commu­nistes, dirigés par un certain Colonna, entrent dans la maison. L’industriel, qui lisait son journal dans la cuisine, ne s’est pas méfié : ses assassins étaient des élèves du lycée technique que la famille Jourdan connaissait bien. Comment soupçonner que ces gosses, pas plus vieux que les deux jeunes miliciens qu’ils allaient tuer, avaient été fanatisés par un surveillant et un professeur communistes et transformés en terroristes ivres de haine et de sang ? Ernest Jourdan est abattu immédiatement, avec deux gamins de la Milice. Sa femme Florentine, âgée de 41 ans, est blessée, elle se traîne vers le salon où elle est achevée. Sa sœur connaît le même sort. Colonna monte à l'étage : il abat la tante du milicien, Marie Lèche, une vieille dame de 81 ans (l'âge de Victor Basch...). Puis c'est au tour de la mère d'Ernest, une femme de 66 ans, d'être assassinée de deux balles devant la porte de la chambre de Danièle, la fillette du milicien, âgée de trois ans. Colonna entre dans la chambre, soulève Danièle qui pleurait, et lui tire quatre balles en pleine tête. Henry Charbonneau témoigne : « J’ai vu moi-même les sept cadavres de la famille Jourdan étendus sur une table à rallonge pour noces et banquets. Des bonnes sœurs poussaient avec des balais le sang mêlé à la sciure, comme dans un abattoir ». Radio-Londres, Pierre Dac en tête (le pardon et la pitié sont des valeurs inconnues des Juifs), peuvent jubiler : non seulement Henriot est mort, non seulement « les miliciens ont été abattus comme des chiens », mais on ajoute une femme, deux vieillardes et un bébé pour faire bon poids. Vive la République ! 7 morts. 7 morts parmi les 105.000 criminels du couple De Gaulle/Thorez. À partir du moment où elle a tué un bébé parce qu'il s'appelait Jourdan. la Résistance perdait tout droit de critiquer ceux qui tuaient un bébé qui s'appelait Blumenstein... Ces deux meurtres d'enfants n'étaient pas des actes isolés : à l'heure du devoir de mémoire payant et obli­gatoire, pensons à tous ces enfants morts dont les petits de Buffières (8 ans), Ray (6 ans, 8 jours), Albertini (18 mois), Sublon (3 mois), Ruhlmann (3 et 2 ans), auxquels il faut ajouter toutes les autres victimes innocentes, celles de la Guerre de Vendée et celles de l'avortement... Abominable Saturne dévorant ses propres enfants, la République – dont la « Résistance » incarne les valeurs - est l'anti-France par excellence. La République n'est pas seulement l'anti-France, elle est l'anti-humanité : n'oublions pas que c'est au nom des valeurs républicaines qu'ont été commis les génocides vendéen, arménien, amérindien, allemand, balte, tibétain, ukrai­nien, biafrais, miskito, irakien... et tant de massacres sur les cinq continents.

11 Comments:

Anonymous Anonymous said...

Bonjour,
Concernant l'affaire Jourdan, je vous conseille de consulter les archives nationales (F17 13354). Un dossier sur les meurtres, avec les rapports de police (et donc exempts de compassion "socialo-judéo-maçonnique")vous permettra de gagner en crédibilité (parmi les nombreuses erreurs relevées, vous confondez surveillant général avec professeur et maître-interne avec surveillant).
Cordialement,
Julien

3:52 AM  
Blogger Enzo said...

Un rapport de police, document on ne peut plus facilement falsifiable, surtout en 1944 où les FTP la tenaient...

Un rapport de police qui irait contre les enquêtes d'historiens sérieux et officiels tels Robert Aron, Jean-Claude Valla et Philippe Bourdrel... Allons, allons...

4:04 AM  
Anonymous Anonymous said...

En 1944 la police est sous la direction d'un certain Joseph Darnand...

8:11 AM  
Anonymous Anonymous said...

C'est bien de dénoncer les mensonges historiques mais si c'est pour en asséner d'autres, quelle est votre crédibilité ?
Vous mentez quand vous dites que des politiques ont signé une pétition en faveur de l'assassin d'une petite fille. C'est un mensonge pur et simple qui discrédite tout le reste.
Quant à votre couplet sur les pédomanes( Montherlant ? Gide ? Mauriac ? Martin du Gard etc...) c'est le morceau favori des crétins mondialistes que vous vilipendez.

11:20 AM  
Blogger Enzo said...

Ils ont "JUSTE" signés une pétition pour réclamer la libération de trois violeurs d'enfants. Ce qui est un CRIME au même titre qu'un meurtre. Pas de pilpoul ici, on n'est pas chez Wiesel...

Je n'ai pas saisi la raison d'être de la seconde partie de votre message. Où ais-je parlé des susnommés que vous citez ?

2:28 PM  
Blogger Enzo said...

Et je n'aurais pas la cruauté de rappeler que le violeur multi-récidiviste Tangorre a pu récivider et violer deux jeunes américaine grâce à l'icône Pierre Vidal-Naquet (alias Piètre Venal Mickey)

2:29 PM  
Anonymous Anonymous said...

Je n'ai aucune sympathie pour Vidal-Naquet (votre jeu de mot, franchement...) mais où est le rapport avec la choucroute ?

2:19 PM  
Anonymous Anonymous said...

Cher Enzo,

Vous avez oublié de publier ma réponse à propos de la pétition
"pour assassins d'enfants".

je ne peux pas croire que vous souhaitiez avoir le dernier mot par la censure... un procédé à la Gayssot, non ?

2:12 AM  
Blogger Enzo said...

Vos derniers propos faisaient l'apologie de l'immoralité.

Sur ce blog, on n'est pas en démocratie comme chez Wikipedia !

1:02 AM  
Blogger Enzo said...

Pour le rapport avec Vidal-Naquet, il est très simple.

Il était PERSUADE, avec DES PREUVES que Tangorre était innocent... Pas "bénéfice du doute", non, "CERTITUDES"

Comme ses positions sur la seconde guerre mondiale !

1:04 AM  
Anonymous Anonymous said...

Je me contentais de rappeler que ce que vous appelez "immoralité" a été pratiqué par les plus grandes figures de l'histoire et que cela n'a aucun rapport avec un assassinat. En conséquence les signataires de la pétition en question n'ont jamais défendu un assassin : ils ont cru opportun de défendre politiquement des pratiques que certains considèrent effectivement comme immorales et d'autres pas. Pratiques diabolisées à outrance par ceux qui, bizarrement, font sans cesse l'apologie de l'homosexualité, du métissage, du féminisme etc...

9:12 AM  

Post a Comment

<< Home