A propos de l'affaire Dreyfus
L’un des lieux communs les plus difficiles à faire disparaître est la légende d’un Dreyfus innocent victime d’un vaste complot clérical, anti-républicain et anti-sémite. L’écrivain catholique Yves Amiot a repris les dossiers de l’affaire et a rendu ce verdict qui est également celui d’André Galabru et d’André Figuéras : Dreyfus était bel et bien coupable, son innocence ayant été imposée à l’opinion publique par un lobby juif extrêmement puissant comme le prouvaient d’ailleurs les livres d’Edouard Drumont, contemporain de l’affaire. D’entrée, l’auteur replace l’affaire Dreyfus dans son contexte et notamment dans sa proximité avec l’affaire de Panama. Dans cette affaire, l’épargne de la classe moyenne française avait été raflée par tout un tas d’expédients malhonnêtes dans lesquels les Juifs allemands (Rothschild, Reinach, Hertz, Khon) étaient impliqués jusqu’à la kippa. L’affaire du canal de Panama fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase : les petits épargnants français, trompés par la presse aux ordres et les politicards véreux, avaient perdu dans l’affaire 700 millions de francs-or (soit 20 milliards de francs actuels) dont 100 millions avaient été purement et simplement détournés. Pire, avec la complicité des politicards, les escrocs bénéficieront d’une impunité totale. Amnistie générale ! Une véritable révolte contre la lèpre juive embrasait la France. La Gueuse vacillait sur son socle. Pour détourner l’opinion de ces affaires nauséabondes, quoi de mieux que de lui en fabriquer une autre sur mesure, visant à donner l’impression que les Juifs étaient d’innocentes victimes de la méchanceté publique… Une obscure affaire d’espionnage habilement montée en mayonnaise devrait suffire. Ce sera l’affaire Dreyfus. Alfred Dreyfus est un juif alsacien, médiocre officier d’artillerie et polytechnicien. Originaire de Mulhouse (qui, au moment de l’affaire, s’appellait Mülhausen), c’est un débauché, trousseur de jupons et pilier de salle de jeu ! Un homme en perpétuel besoin d’argent qui, de plus, a de curieuses fréquentations quand il se rend dans son Alsace natale. L’affaire Dreyfus est en fait extrêmement compliquée. Une véritable partie de billard dont la France est le tapis et où les services secrets français, allemands et italiens mènent le jeu. Outre Dreyfus, l’affaire voit apparaître une galerie de personnages dignes de la Commedia dell’Arte. A tout seigneur tout honneur, commençons par le chef de l’espionnage allemand en France, un attaché militaire, Maximilien von Schwartzkoppen, qui mourra à la tête de son unité sur le Front russe en 1916. Produisant un grand effet tant sur les hommes que les femmes et de mœurs variant selon les intérêts de l’Empire, il ira jusqu’à prendre comme amant son homologue italien Pannizardi (homosexuel notoire) pour obtenir des renseignements et faire des espions italiens (l’Italie est alors alliée de l’Allemagne et la nouvelle de l’arrestation de l’officier félon provoqua la consternation de l’ambassade italienne). Il y a ensuite celui qui a porté le chapeau pour Dreyfus : Ferdinand Walsin-Esterhazy, qui ne valait guère mieux que lui. On trouve un troisième larron, Weil, authentique espion, qui était en quelque sorte l’agent traitant de tout ce petit monde interlope. Alors Dreyfus, coupable ou non ? Ce livre rétablit la vérité. L’Allemagne avait plusieurs espions qui travaillaient en couple : un que l’on garde, l’autre que l’on peut sacrifier (comme ce fut le cas lors de l’affaire du Rainbow Warrior). Le premier était Dreyfus, le second était Esterhazy. Si Dreyfus espionnait pour le compte de l’Allemagne, il ne le faisait pas directement avec Schwartzkoppen, mais par le biais d’un autre canal : l’ambassade d’Italie, beaucoup moins surveillée par les services secrets français, mais véritable filiale des services allemands quand on a l’esprit la nature des relations entre Schwatzkoppen et Pannizardi. Réintégré dans l’armée en 1906, on retrouva pendant la guerre de 1914-1918 le lieutenant-colonel Dreyfus : il commande un dépôt d’artillerie à Orléans, loin du front… Il n’y a rien à ajouter…
3 Comments:
vos propos sont à chier. Ca sent la detestation de soi.
Degré zéro de l'argumentation.
Ca sent le juif de gauche...
J'ai lu à plusieurs reprises puis entendu un jour Alain decaux dire que : Zola recevant Dreyfus avait été très surpris par la personne et l'attitude de celle-ci et il se serait parait-il mis à se poser des questions sur l'innocence de Dreyfus. Mais c'était il y a bien longtemps dans les années que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaitre. L'on était encore un peu libre et l'histoire officielle ainsi que la bienpensance n'était pas encore de mise.
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