A propos de Hanz Fritzsche
La dynamique maison d’édition belge publie un nouvel ouvrage consacré aux dépositions de Hans Fritzsche qui fut acquitté lors de la parodie de procès de Nuremberg. Le livre est suivi d’une autre déposition, celle de l’ancien juge des tribunaux disciplinaires de la SS, Konrad Morgen. Directeur de Section de Radiodiffusion au ministère de la Propagande, rallié au nouveau régime en mai 1933, Fritzsche fit une déposition franche lors du procès. A lumière de sa démonstration, on voit confirmé que le nazisme n’avait rien de monolithique et que même Rosenberg ne faisait pas l’unanimité. Fritzsche avait même fait deux demandes d’interdiction de Der Stürmer de Julius Streicher, présenté pourtant à Nuremberg comme « l’inspirateur idéologique (sic !) de l’holocauste (re sic !) ». A la lecture de cette brochure, on y apprend qu’il a fait renvoyer un animateur de radio en France qui avait critiqué Pie XII. On y apprend aussi que, visitant le camp d’Oranienburg en 1944, des prisonniers lui ont indiqué qu’ils préféraient être là qu’au front… Fritzsche montre également que la Résistance avait été totalement artificielle, financée et armée par les Alliés qui étaient inquiets de constater à quel point l’idée de collaboration faisait son chemin. Au sujet de « l’Holocauste », Fritzsche déclare n’avoir jamais eu la moindre preuve de celui-ci. Mieux, le sinistre gauleiter Koch en Ukraine (agent du NKVD, ancien du parti communiste nommé par un autre agent soviétique Bormann) avait été l’objet d’une enquête sur ordre de Hitler pour des massacres commis en Russie. Enquête qui, on s’en doute, a dû être bloquée par Bormann. Dans le même registre, le témoignage de Konrad Morgen permet de mieux comprendre le système juridique du IIIème Reich. Ce fut lui qui réussit à démontrer que le commandant du camp de Büchenwald , Koch, était un criminel et un corrompu. Morgen déclare que les affaires de corruption qu’il eut à juger commencèrent en 1938, au moment où les Juifs furent incarcérés dans les camps. Lors de sa carrière, Morgen instruisit 800 affaires, donnant lieu à 200 procès. Il fit également révoquer cinq commandants de camps de concentration dont deux (y compris Koch) furent exécutés.
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