A propos du général Jacques Massu
Le général Jacques Massu est mort le 26 octobre 2002 à l’âge de 94 ans. On se souvient à son propos de cette anecdote : un jour, le colonel de réserve de Gaulle lui lance : « Alors Massu, toujours aussi con ? ». Et le Champenois de lui répondre : « Toujours gaulliste mon général… ». Le général Massu est né le 5 mai 1908 à Châlons-sur-Marne (actuellement Châlons-en-Champagne), dans une famille de militaires. Son père, Charles Massu, était chef d’escadron d’artillerie. Entré à Saint-Cyr en 1928 après être passé par le Prytanée militaire de La Flèche. Il servira dans la coloniale. Sous-lieutenant en 1930, lieutenant en 1932, il fut affecté en 1939 à la 3ème compagnie du régiment de tirailleurs sénégalais, en garnison au Tchad, avec le grade de capitaine. En août 1940, le gouverneur du Tchad, F\ Félix Eboué, livre notre colonie aux Britanniques. Le capitaine Massu se rallie alors au gouvernement fantoche du colonel de réserve de Gaulle où il se liera d’amitié avec le général Leclerc. Commandant FFL en 1942, il devint l’adjoint du gouverneur militaire du Fezzan tout en prenant le commandement du 2ème bataillon du Régiment de Marche du Tchad. Devenu lieutenant-colonel FFL en 1944, il changea d’affectation pour se tourner vers l’arme blindée, au sein de la fameuse 2ème Division Blindée de Leclerc. Après avoir fait la Campagne de France et celle d’Allemagne, ayant eu une attitude courageuse lors de la bataille de Strasbourg, il partir en Indochine avec son unité. Colonel en 1946, il commanda la demi-brigade coloniale de commandos-parachutistes jusqu’en 1949. En 1951, on lui confie la 4ème brigade de l’AOF. En 1955, il obtient enfin ses étoiles de général de brigade et participe à l’expédition de Suez en 1956 au sein de la 10ème division de parachutiste. Devenu gouverneur militaire d’Alger le 7 janvier 1957, il mène une lutte implacable contre les terroristes du FLN et leurs collabos staliniens. Ce sont ses hommes qui liquideront Maurice Audin, un universitaire communiste qui trahissait pour le compte des poseurs de bombes. En mai 1958, la révolution nationaliste le porta à la tête du Comité de Salut Public d’Alger. Massu et Salan ne trouvèrent rien de mieux à faire que de sortir de Gaulle des poubelles de l’histoire et de lui confier le pouvoir. Ce dernier livrera l’Algérie à la dictature et à la famine. De Gaulle le nomma général de division en 1958, puis gouverneur militaire de Metz en janvier 1961. Il faut dire que Massu avait été à l’origine de la « journée des barricades » où la police politique gaulliste ouvrit le feu sur les Français chantant La Marseillaise. Il obtient sa quatrième étoile en 1963 et sa cinquième en 1966. Commandant des Forces Françaises en Allemagne, il reçut de Gaulle en fuite en mai 1968 et l’assura du soutien de l’armée en contrepartie d’une amnistie en faveur des anciens résistants de l’Algérie Française… Il fut versé à la 2e Section en 1969 avant de se retirer au Prieuré, sa propriété de Conflans-sur-Loing. Le général Massu avait admis l’utilisation de la torture dans le cadre de la guerre d’Algérie. C’est l’une des zones d’ombre du personnage, qui crût servir la France mais qui visiblement s’était trompé de camp en soutenant de Gaulle (ce que Salan comprit, mais trop tard…) Selon le général Bigeard, ces propos lui ont été extorqué. Il va de soi que la racaille communiste, les tortionnaires de 1944 et de 1962, se précipitèrent dans la brèche avec leur impudence coutumière, notamment L’Humanité que l’on avait connu moins pointilleux du respect des droits de l’Homme quand c’était des « contre-révolutionnaires », des « fascistes » des « réactionnaires » et des « cléricaux » qui étaient victimes de la barbarie communiste ou gaulliste. Ainsi, le quotidien stalinien laisse la parole à Simone de Bollardière, veuve d’un obscur général sans grand talent, mis à la retraite sur ordre de Massu et qui, en représailles, dénonça la « torture en Algérie » en se gardant bien de rappeler les raisons qui avaient poussé nos petits gars à le faire. De plus, les officiers qui sont accusés de tortures sont pour la plupart des anciens de la résistance, celle qui n’a pas hésité à martyriser tous ceux qui ne pensaient pas comme elle… Si torture il y a eu, elle ne pouvait qu’être justifiée au vu de l’horreur des crimes commis par la clique fellouze. Il est instructif de noter que ceux-là même qui critiquent la torture en Algérie sont ceux qui l’approuvent en Israël ou du fait des alliés lors de la Seconde guerre Mondiale ou même contre les journalistes opposants en France. En fait, ce qui les gènes, c’est que ce sont des gens « de gauche » qui aient été mis au courant… Ce qui prouve, entre parenthèses, que nos grands gourous discriminent les victimes en fonction de leur nature, donc selon des critères racistes… Par contre, Massu n’a jamais dénoncé les crimes de son idole, le Maréchal Leclerc, notamment l’assassinat de sang-froid de douze prisonniers de guerre français de la division SS Charlemagne et celui de près de 350 prisonniers de guerre allemands en Haute-Marne. On ne peut pas penser à tout…
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