A propos de l'épuration dans le Sud-Ouest
Le 24 août 2002, le quotidien Sud-Ouest consacre un article à l’épuration dans la région Aquitaine. Les tabous historiques commencent-ils à se fissurer ? Rien n’est moins sûr… L’article est de Dominique Richard. En voici l’analyse. Tout d’abord, il n’est fait aucune mention dans cet article des deux livres majeurs réalisés sur ce sujet, celui de Robert Aron et surtout la magistrale étude de Philippe Bourdrel, L’Epuration sauvage. Alors, sur quelle source se base l’auteur et quelle est son idéologie sous-jacente ? Tout d’abord, essayons de déterminer quelle est l’orientation du journal Sud-Ouest. Il faut rappeler que Sud-Ouest fait parti des journaux volés à leur légitime propriétaire par la sinistre ordonnance du 30 septembre 1944 qui permit à la gauche de faire main basse sur la presse. Il a ainsi remplacé le journal centriste La Petite Gironde. Le journal Sud-Ouest n’a jamais caché sa haine de la droite nationale. Une caricature pour le 1er mai comparait les militants nationalistes aux sorcières de Walpurgis avec tout ce que cela sous-entend (image négative et bûchers) et c’est dans les colonnes de ce quotidien que – sans la moindre critique – un élu socialiste annonça froidement la nécessité « d’éradiquer » le Front National. Eradiquer signifie éliminer totalement sans espoir de résurgence. Le terme s’emploie pour les épidémies mais aussi pour les plantes nocives. Comment ne pas penser à la Guerre d’Espagne où, posant triomphalement devant les cadavres d’une famille nationaliste totalement exterminée (le père, la mère et les enfants), les Républicains déclaraient : « Nous avons éliminé jusqu’à la graine ». Même logique dans le génocide vendéen… Sud-Ouest peut donc être qualifié de journal ennemi. Le contraire eut été étonnant. Trois articles (visiblement tous de Richard) que nous allons disséquer pour démonter cette entreprise sournoise de falsification historique.
Article intitulé Les chiffres de l’épuration
Les chiffres donnés sont grotesques. L’auteur annonce benoîtement 10.000 morts et d’ajouter « au regard des 535.000 victimes civiles et militaires françaises du conflit, on est loin du bain de sang longtemps dénoncé par l’extrême droite. » Extrême droite ? Par exemple le rapport de la 7e armée américaine donnant 50.000 morts pour le midi de la France. Par exemple le SFIO Tixier, ministre de l’Intérieur qui annonça 105.000 morts. Par exemple François Mitterrand qui confirma les 16 juin 1946 et 26 mai 1948 : 97.000 morts. Plus prudent, Robert Aron (qui, juif libéral, n’est pas précisément d’extrême droite…) annonça environ 40.000 morts. Il est vrai que j’ai vu un chiffre de 12.000 morts pour l’Epuration. Il était donné par le professeur Faurisson… Quant à les comparer avec les 535.000 mots de la guerre, il ne faut comparer que ce qui est comparable. Il faut mettre ces morts en relations avec les 24.967 fusillés par les Allemands en cinq ans et avec les 67.000 morts des bombardements alliés. De plus, les fonds d’archives sont incomplets, car les gaulcheviques avaient tout intérêt à faire disparaître le maximum de pièces. Il suffit de voir dans le Puy de Dôme comment est traité dans des ouvrages prétendument sérieux la mort de Marguerite Thivat (présentée comme « une collaboratrice » ce qu’elle n’a jamais été, « pendue » ou « exécutée » sans préciser les circonstances de sa mort qui dépassèrent en horreur ce que le Gestapo fit de pire en Auvergne, et sans donner le nom du chef de ses tortionnaires, le FTP Fauvet qui avant-guerre lapidait les processions…). Le journaliste Jean-Jacques Arène à qui j’avais fait part de mon opposition à la façon dont il avait narré la mort de cette habitante d’Aigueperse me répondit : « Je ne pouvais pas écrire autre chose, je tiens à ma place ». Et cela se passait en 1998 ! « Inventaire macabre » annonce l’auteur. Dans notre société raciste, il y a des individus appartenant à la « race supérieure » et d’autre à la « race inférieure ». Les premiers, lorsqu’on évoque leurs morts, cela s’appelle « devoir de mémoire ». Les seconds, quand on le fait, cela s’appelle « inventaire macabre » ou « ressasser le passé ». Inutile de préciser que les morts de l’Epuration rejoignent les Vendéens, les catholiques des guerres de religion ou les Pieds Noirs dans la seconde catégorie. Nécessité de plus d’obtenir notre indépendance, puisque nous sommes un peuple opprimé dont la population est équivalente à celle de l’Autriche. Dans le paragraphe suivant, il donne une « étude » d’un certain Jean-Pierre Koscielniak donnant seulement 136 morts pour le Lot-et-Garonne. Ceci paraît fortement sous-estimé, car l’épuration y fut aussi sauvage qu’en Dordogne et dans le Lot. Pour Richard, ces atrocités étaient, bien sût, des représailles aux crimes des SS, de la Milice et des troupes maghrébines de la Gestapo, recrutées parmi les immigrés. Si cette dernière unité a effectivement commis des crimes atroces (exactement similaires à ce que commettront les Algériens du FLN ou, actuellement, du prétendu GIA), la Milice a effectué des représailles… aux crimes des FTP. Quant à la Das Reich, elle a toujours appliqué la tolérance faite par la Convention de Genève : 10 hommes en état de porter les armes fusillés par soldat tué. Ses crimes ne diffèrent pas de ceux d’une armée confrontée à une guerre de partisans et sont assimilable dans le degré et la quantité aux crimes de l’armée polonaise en 1921, 1939 et 1945, aux crimes de l’armée soviétique ou de l’armée américaine et française en 1944-1945… Dans l’article, pas le moindre nom d’une victime. Nous allons combler illico cette lacune et soulever le couvercle de la marmite résistancialiste…
Article intitulé Les chiffres de l’épuration
Les chiffres donnés sont grotesques. L’auteur annonce benoîtement 10.000 morts et d’ajouter « au regard des 535.000 victimes civiles et militaires françaises du conflit, on est loin du bain de sang longtemps dénoncé par l’extrême droite. » Extrême droite ? Par exemple le rapport de la 7e armée américaine donnant 50.000 morts pour le midi de la France. Par exemple le SFIO Tixier, ministre de l’Intérieur qui annonça 105.000 morts. Par exemple François Mitterrand qui confirma les 16 juin 1946 et 26 mai 1948 : 97.000 morts. Plus prudent, Robert Aron (qui, juif libéral, n’est pas précisément d’extrême droite…) annonça environ 40.000 morts. Il est vrai que j’ai vu un chiffre de 12.000 morts pour l’Epuration. Il était donné par le professeur Faurisson… Quant à les comparer avec les 535.000 mots de la guerre, il ne faut comparer que ce qui est comparable. Il faut mettre ces morts en relations avec les 24.967 fusillés par les Allemands en cinq ans et avec les 67.000 morts des bombardements alliés. De plus, les fonds d’archives sont incomplets, car les gaulcheviques avaient tout intérêt à faire disparaître le maximum de pièces. Il suffit de voir dans le Puy de Dôme comment est traité dans des ouvrages prétendument sérieux la mort de Marguerite Thivat (présentée comme « une collaboratrice » ce qu’elle n’a jamais été, « pendue » ou « exécutée » sans préciser les circonstances de sa mort qui dépassèrent en horreur ce que le Gestapo fit de pire en Auvergne, et sans donner le nom du chef de ses tortionnaires, le FTP Fauvet qui avant-guerre lapidait les processions…). Le journaliste Jean-Jacques Arène à qui j’avais fait part de mon opposition à la façon dont il avait narré la mort de cette habitante d’Aigueperse me répondit : « Je ne pouvais pas écrire autre chose, je tiens à ma place ». Et cela se passait en 1998 ! « Inventaire macabre » annonce l’auteur. Dans notre société raciste, il y a des individus appartenant à la « race supérieure » et d’autre à la « race inférieure ». Les premiers, lorsqu’on évoque leurs morts, cela s’appelle « devoir de mémoire ». Les seconds, quand on le fait, cela s’appelle « inventaire macabre » ou « ressasser le passé ». Inutile de préciser que les morts de l’Epuration rejoignent les Vendéens, les catholiques des guerres de religion ou les Pieds Noirs dans la seconde catégorie. Nécessité de plus d’obtenir notre indépendance, puisque nous sommes un peuple opprimé dont la population est équivalente à celle de l’Autriche. Dans le paragraphe suivant, il donne une « étude » d’un certain Jean-Pierre Koscielniak donnant seulement 136 morts pour le Lot-et-Garonne. Ceci paraît fortement sous-estimé, car l’épuration y fut aussi sauvage qu’en Dordogne et dans le Lot. Pour Richard, ces atrocités étaient, bien sût, des représailles aux crimes des SS, de la Milice et des troupes maghrébines de la Gestapo, recrutées parmi les immigrés. Si cette dernière unité a effectivement commis des crimes atroces (exactement similaires à ce que commettront les Algériens du FLN ou, actuellement, du prétendu GIA), la Milice a effectué des représailles… aux crimes des FTP. Quant à la Das Reich, elle a toujours appliqué la tolérance faite par la Convention de Genève : 10 hommes en état de porter les armes fusillés par soldat tué. Ses crimes ne diffèrent pas de ceux d’une armée confrontée à une guerre de partisans et sont assimilable dans le degré et la quantité aux crimes de l’armée polonaise en 1921, 1939 et 1945, aux crimes de l’armée soviétique ou de l’armée américaine et française en 1944-1945… Dans l’article, pas le moindre nom d’une victime. Nous allons combler illico cette lacune et soulever le couvercle de la marmite résistancialiste…
Voici donc comme promis quelques victimes de nos glorieux FTP (et même FFI…) du Sud-Ouest… Nous évoquerons plus loin la Dordogne et le Lot-et-Garonne. Contentons-nous de la Gironde, des Basses-Pyrénées et des Landes. Pour la Gironde, prenons le cas de la caserne Carayon-Latour. Des supposés miliciens sont torturés avec un sadisme dépassant celui de la Gestapo. Prenons le cas, il y en eut d’autres, de Descarpenterie. Ce père de quatre enfants, directeur d’un établissement thermal n’avais jamais été dans la milice, mais pour les FTP, pas besoin de preuves : la conviction révolutionnaire suffit. Après tout, un médecin n’est-il pas fatalement un ennemi de classe comme pour d’autre les juifs étaient des ennemis de race ? Longuement torturé à la cigarette, forcé de boire de l’urine, il fut achevé. Sa femme, devenue folle de douleur, se jeta par la fenêtre, se brisant les deux jambes. Transportée à l’hôpital, elle y mourut. Les FTP trouvèrent le temps de lui couper le bout des seins et de lui brûler le pubis au briquet. Il y eut aussi cette mère et cette fille promenées nues dans les rues de Bordeaux le 29 août 1944 avant d’être fusillées et jetées dans la Garonne Voilà le vrai visage des compagnons de Chaban-Delmas. Ces tortionnaires ne seront, bien sûr, jamais inquiétés. Parlons aussi de ce FTP qui, au château Chapon, se faisait des colliers en oreilles « d’ennemis du peuple ». Dans les Basses-Pyréennes, comment oublier le lycéen Proubet, accusé faussement d’avoir dénoncé deux juifs, acquitté par le tribunal et assassiné par les communistes sur les marches du Palais de Justice… Dans les Landes, où les assassinats furent nombreux, parlons de Bertrand Daguerre, secrétaire de mairie à Baudignan, héros de la guerre de 1914-1918, fut longuement torturé, jusqu’à ce que mort s’en suivre. Il n’est évidemment coupable de rien… Ceci ne fait que confirmer ce que je dis depuis toujours : la vrai devise de la République, comme dans Orwell, est l’exacte contraire de ce qu’elle prétend : ce n’est pas liberté, égalité, fraternité, mais tyrannie, privilèges, haine.
Article intitulé : Dordogne : plus de 400 morts
« Au minimum 382, plus de 400 probablement », commence l’article. Robert Aron, confirmé par Philippe Bourdrel qui a longuement enquêté sur le sujet donne un bilan d’environ 1.000 morts pour ce département, ce qui est tout à fait conforme aux témoignages recueillis dans la région et alors que le ministère de l’Intérieur donne un bilan de 528 morts ! L’auteur évoque le lieutenant « Doublemetre », précise son appartenance au PCF mas oublie de donner son vrai nom. Devoir de mémoire oblige, nous réparons cette lacune. Il s’appelait Urbanovitch et n’était pas lieutenant FTP mais commandant…. Urbanovitch, qui faillit faire fusiller Maurice Chevalier. Un seul nom de victime est cité dans l’article : l’amiral Charles Platon, ministre des Colonies de Vichy. Par pudeur probablement, l’auteur évite de nous rappeler qu’il a été écartelé par des tracteurs, œuvre des rouges apatrides… Selon l’auteur de l’article, les victimes avaient – en quelque sorte – mérité leur sort : « Il s’agissait pour l’essentiel de délateurs, de policiers, de trafiquant et de proche de collaborateurs notoires » Ben voyons… Et l’auteur de préciser que certains trouvaient l’épuration trop molle. L’épuration en Dordogne, ce fut quoi ? Tout simplement la mise à mort de toutes les personnes pouvant être un obstacle à une dictature communiste. Les catégories des victimes sont les mêmes que sous Lénine : 26 prêtres, 1 religieuse, au moins 5 maires, des médecins, des notaires… Parlons du commandant Georges Tomasi, torturé à mort par les FFI, promené nu dans la région de Mustier, avait été tout simplement confondu avec Joannès Tomasi, chef local de la Milice…
Article intitulé : L’exécution mystérieuse du général Barthélémy
Article intitulé : Dordogne : plus de 400 morts
« Au minimum 382, plus de 400 probablement », commence l’article. Robert Aron, confirmé par Philippe Bourdrel qui a longuement enquêté sur le sujet donne un bilan d’environ 1.000 morts pour ce département, ce qui est tout à fait conforme aux témoignages recueillis dans la région et alors que le ministère de l’Intérieur donne un bilan de 528 morts ! L’auteur évoque le lieutenant « Doublemetre », précise son appartenance au PCF mas oublie de donner son vrai nom. Devoir de mémoire oblige, nous réparons cette lacune. Il s’appelait Urbanovitch et n’était pas lieutenant FTP mais commandant…. Urbanovitch, qui faillit faire fusiller Maurice Chevalier. Un seul nom de victime est cité dans l’article : l’amiral Charles Platon, ministre des Colonies de Vichy. Par pudeur probablement, l’auteur évite de nous rappeler qu’il a été écartelé par des tracteurs, œuvre des rouges apatrides… Selon l’auteur de l’article, les victimes avaient – en quelque sorte – mérité leur sort : « Il s’agissait pour l’essentiel de délateurs, de policiers, de trafiquant et de proche de collaborateurs notoires » Ben voyons… Et l’auteur de préciser que certains trouvaient l’épuration trop molle. L’épuration en Dordogne, ce fut quoi ? Tout simplement la mise à mort de toutes les personnes pouvant être un obstacle à une dictature communiste. Les catégories des victimes sont les mêmes que sous Lénine : 26 prêtres, 1 religieuse, au moins 5 maires, des médecins, des notaires… Parlons du commandant Georges Tomasi, torturé à mort par les FFI, promené nu dans la région de Mustier, avait été tout simplement confondu avec Joannès Tomasi, chef local de la Milice…
Article intitulé : L’exécution mystérieuse du général Barthélémy
L’article commence par une interrogation de Michel Colas, 92 ans, qui se demande toujours qui a tué le général Barthélémy et pourquoi ? S’il lisait le tome 2 de l’Epuration Sauvage de Philippe Bourdrel, il aurait la réponse à la page 225 : les communistes. Motif ? Réponse est donnée par Bourdrel : « Nous disposons pour le Lot-et-Garonne d’une trop longue liste de victimes. Nous ne retiendrons donc que les plus significatives, en les inscrivant dans des limites géographiques, où l’accumulation des exécutions sommaires révèle une volonté d’éliminations préméditées, soit en raison des origines sociales, soit en raison des responsabilités qu’assumèrent, notamment sur le plan local, les personnes visées. » Un jour, malgré le barrage des mensonges, la vérité finira bien par filtrer. Le peuple connaîtra un jour le vrai visage de la « Résistance » dont le sadisme n’eut rien à envier aux pires criminels de la Gestapo. Il saura la vérité sur le camp de concentration de Poitiers et ses bébés massacrés, sur les camps d’extermination américains qui furent plus meurtriers qu’Auschwitz. Il saura la vérité sur la planification du génocide allemand. Cette vérité qu’au péril de nos situations (voire de nos vies) nous les dissidents avons découvert et que nous transmettons pour l’édification des générations futures, a été imprimée dans de nombreux livres qui circulent malgré la répression et l’omerta de notre démocratie populaire. Personnellement, j’ai évoqué le sujet dans Le Racisme anti-français et antichrétien et L’Imposture antiraciste. Pour que le peuple de France sache la vérité et découvre que l’antifascisme est plus meurtrier, plus ignoble encore que ce qu’il prétend combattre.
Labels: crimes alliés, épuration, France, seconde guerre mondiale
8 Comments:
une seule question: que sait-on d'Urbanovitch? C'est un nom qui peut être russe.
merci
chartreuse
Non, Urbanovitch était juif, il ne s'en ai jamais caché...
Bonjour Enzo,
je voudrais savoir si vous avez des informations sur le journal bordelais La Petite Gironde, devenu Sud Ouest après Ordonnance du 30 septembre 1944??
ça m aiderait beaucoup, personnellement.
merci.
dorothee
Dites moi les informations que vous voudriez et je vous dirais si je les aies.
Pour tout savoir sur Monsieur Urban, lire le livre "L'épuration en Dordogne selon Doublemètre" de Gillot et Lagrange
Qu'est-il advenu réellement de Joannès Tomasi?
Bonjour Monsieur ENZO,
Je cherche à rentrer en contact (email) avec vous.
j'ai des questions assez précises sur un sujet que vous semblez bien maitriser.
Merci d'avance si vous acceptez cet échange...
Cordialement
Hervé
Mon mail est dans le profil mais je le redonne
hdf63@aliceadsl.fr
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