Tuesday, August 15, 2006

A propos de l'Opus Dei et du cinema


(Légende de la photo : bons Républicains espagnols, laïcs et progressistes, posant devant les crânes et les ossemants de religieuses extraits de leurs tombes profanées. Deux siècles de tradition laïque combattue par l'Opus Dei)
Appartenant au quotidien Le Monde, Le Monde Diplomatique est un mensuel ouvertement d’extrême gauche. Chaque semaine, Ignacio Ramonet et ses collaborateurs, généralement des intellectuels plus que marginaux, dissertent sur le grand complot capitalisto-fasciste qui menace nos sociétés. A côté de ce mensuel, L’Humanité est un journal de centre droit. Pour Le Monde Diplomatique, le monde est très simple, il y a les bons et les méchants. Les bons, ce sont les immigrés, l’extrême gauche, les terroristes rouges, les délinquants, les pauvres (sauf ceux qui votent FN), les marginaux de tout poil. Les méchants sont les patrons (sauf ceux qui financent le journal, naturellement), les « fascistes », les catholiques, les gens qui ont un peu d’argent, les soldats (sauf les guérilleros), les terroristes qui ne sont pas rouges, les juges (sauf ceux syndiqués au SDM)… Quand par hasard les régimes communistes soutenus par le mensuel tuent, ce n’est jamais très grave… Tout au plus, on parle de bavures, de légitime défense face à un ennemi puissant et redoutable qu’il faut éradiquer. Vielle rhétorique stalinienne… Dans le numéro d’octobre 2002, le journal multiplie ainsi les prises de position favorable au totalitarisme socialiste et au tiers-mondisme outrancier. Le plus comique, c’est que le journal pleurniche contre certaines organisations juives qui malmènent quelques gauchistes de plume. Ainsi, il se plaint que la LICRA et le Betar lancent contre eux des procédures judiciaires et leur demande « puisse ces échecs répétés inciter les inspirateurs de cette campagne indigne à revenir au seul champ de bataille qui vaille : le débat démocratique » Sous-entendu, tant que le BETAR attaquant les personnes défilant au 1er mai pour le FN, tant que les extrémistes juifs posaient une bomme contre une église ou tentait d’assassiner les historiens révisionnistes, tout allait bien dans le meilleurs des mondes. Mais que l’extrême gauche prennent à son tour un contre-feu (vraiment insignifiant par ailleurs) et voilà celle-ci qui hurle à la persécution. Dans le fond, elle n’est pas beaucoup plus différente que ses adversaires d’un jour qui ont commencé à découvrir ce qui se passe dans les banlieues à partir du jour où les sauvageons, délaissant momentanément leurs cibles gauloises, décidèrent pour changer de s’en prendre aux Juifs… Le Monde Diplomatique se plaint de l’à-plat-ventrisme des intellectuels devant les Etats-Unis et Israël. Mais n’est-ce pas eux qui collaborèrent à ce terrorisme intellectuel en applaudissant à la persécution des historiens dissidents et des supposés « fascistes » ? En feuilletant le numéro du Monde Diplomatique, on s’aperçoit que celui-ci à une curieuse conception de la démocratie et du respect de l’autre. Entre une vibrante apologie des terroristes staliniens des Brigades Rouges signée Henri Maler (mondialement connu sur son palier), un article pleurant sur la mort du service public à La Poste (vous imaginez ? Ils seraient obligés de travailler et même d’acheminer le courrier à temps…), un délire paranoïaque sur les projets du MEDEF par l’illustre Paul Lagneau-Ymonet , un article hostile au roi des Belges(avec cette phrase sur Baudouin : « une image étonnamment consensuelle qui a débouché, à son décès en 1993, sur un deuil national sincère. C’est pour le moins curieux sachant ses liens avec l’Eglise »), un papier d’un certain Maurice T. Maschino sur un vaste complot réactionnaire dont le chef serait Alain Finkielkraut, on trouve quelques monceau de haine brute. Haine contre les catholiques d’abord, haine contre Leni Riefenstahl de l’autre. Un certain Juan Goytisolo, écrivain raciste antichrétien, vomie sa bile, haine recuite des vaincus de 1939, contre le fondateur de l’Opus Dei de José Maria Escriva de Balaguer qu’il accuse d’être fasciste et pédophile, sans apporter la moindre preuve. Le fascisme de Balaguer prête à sourire et est à ranger au rang des accessoires de la paranoïa gauchiste. L’Opus Dei était tellement « fasciste » qu’elle a saboté tant qu’elle a pu le régime franquiste, notamment en éliminant de la vie politique la Phalange et les Carlistes et en facilitant l’accession au trône du parjure Juan-Carlos. Quant à la pédophilie, elle ne repose sur aucun élément concret, tout simplement sur des clichés de psychanalystes de revue pour coiffeurs : la « preuve » résiderait dans le culte de la virilité… A ce compte là, on peut dire que l’imposition de programme d’éducation sexuelle à l’école constitue la preuve de la pédophilie des enseignants de la laïques. L’Opus Dei est la version gauchiste et maçonnique du « complot juif international » qu’ils sont les premiers à critiquer. Il va de soit que l’Opus Dei a commis comme seule crime d’avoir combattu le communisme, ce qui ne peut qu’irriter ceux pour qui le bon chrétien est le chrétien mort… Autre article incitant à la haine, Lionel Richard (à ne pas confondre avec Lionel Richie, qui est américain et chanteur et qui , lui , a du talent…) qui s’en prend à Leni Riefenstahl. Il l’accuse d’être une nazie forcenée et, bien sûr, de n’avoir aucun talent (« Digne d’admiration, elle ne l’est ni par sa vie, ni par ses films », ne devant sa gloire qu’au vaste complot néo-nazi international dont fait partie… la chaîne Arte ! A ce stade, le cas Richard n’est plus politique. Il devient ouvertement psychiatrique.... On sent que ce Richard trouve plein de talent au stalinien Eisenstein, apologiste débridé du régime des Goulags. Il en trouve en tout cas au cinéaste juif Bela Balasz, collaborateur dévoué de l’URSS stalinienne à partir de 1933… Il est vrai que Le monde Diplomatique a pris la défense du fanatique raciste Ilya Ehrenbourg, chantre du génocide allemand… Bref, Le Monde Diplomatique suinte par tous ses articles une idéologie de mort qui ne s’est pas écroulée en même temps que le Mur de Berlin pour la bonne et simple raison qu’elle n’a jamais été condamnée par les tribunaux

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