A propos de la Pologne
(Légende de la photo : Père Jerzy Popileusko, martyrisé par les communistes en haine de la Foi).
Nous avons vu à plusieurs reprises qui était Marianne. Ne manquant jamais une occasion de se complaire dans la haine anti-catholique, l’hebdomadaire a fait un article dans son numéro du 18 novembre 2002 sur la Pologne. Intitulé Les Boutefeux du Christ-Roi, il s’attaque au clergé polonais. L’article de Piotr Stanski (que faisiez-vous avant 1989, tovarich Stanski ?) commence par ces mots : « Vue de l’extérieur, la façade peut faire illusion. Une couche de crépi pontifical et les lézardes sont escamotées pour quelques temps ». Pour Stanski, l ‘église polonaise est forcément « déconnectée de la réalité », trop « conservatrice »… S’il ne la qualifie pas « d’archaïque et antisémite », c’est que ce genre de propos a coûté cher par le passé au polygraphe mythomane Marek Halter (condamné pour racisme par le tribunal d’Orléans le 6 décembre 1993). Puisant son inspiration dans les pires brouets anticléricaux de la IIIe République Française, Stanski (ne serait-ce pas plutôt Stansky ? Les Polonais comprendront…) essaie de discréditer l’Eglise par une habile série d’amalgames, comme s’il voulait la punir d’avoir résisté au communisme. Pour commencer, il ne donne la parole qu’à des ecclésiastiques modernistes, tels Adam Boniecki, rédacteur en chef d’un hebdomadaire de Cracovie, Tygodnik Powszechny, qui déclare benoîtement que l’Eglise ayant joué son rôle dans la chute du communisme, elle doit cesser désormais d’influer sur la vie politique. Or, c’est la foi catholique qui a toujours sauvé la Pologne. C’est elle qui, de 1792 à 1807 et de 1815 à 1918 a permis à ce petit peuple de continuer à résister, à exister sous la double botte prussienne et russe (l’Autriche, catholique elle aussi, était plus souple). C’est le clergé polonais qui fut le fer de lance de la résistance contre l’occupant allemand de 1939 à 1945 (résistance incarnée notamment par Saint Maximilien Kolbe, qui échangea sa vie contre celle d’un sergent de l’armée polonaise père de famille condamné à mort par les Allemands pour actes de résistance), puis contre l’occupant soviétique (résistance incarnée par le père Jerzy Popieluszko, aumônier de Solidarité torturé à mort par la police politique le 19 octobre 1984). En cassant l’Eglise polonaise, les mondialistes espèrent que celle-ci ne pourra pas constituer une résistance contre elle. La droite polonaise, l’AWS, a commis les mêmes erreurs que les autres dissidents des pays de l’Est : laisser les médiats passer sous le contrôle de la haute finance apatride, c’est-à-dire revenir dans le giron communiste. Stanski ne nous épargne aucune grosse ficelle de la propagande mondialiste. Tout d’abord, il insinue que l’Eglise polonaise doit « se moderniser », c’est-à-dire s’autodétruire… Pour lui, « l’église traditionnelle n’arrive pas à parler aux jeunes ». Celle-là, on nous l’a déjà fait lors de Vatican II et nous en voyons le résultat 40 ans après : les églises « modernes » sont vides, à peine hantées par de vénérables ancêtres et les églises « rétrogrades » sont pleines d’une foule jeune poussant des myriades de berceaux. Comme le disait Daniel Raffard de Brienne, dans les églises traditionalistes, on est dérangé par les pleurs des bébés, dans les églises conciliaires on l’est par les claquements des dentiers… Ensuite, les éléments « progressistes » (traduire collaborateurs des communistes) ont lancé une campagne de délation contre des prélats, notamment à l’encontre de l’archevêque de Poznan, Monseigneur Juliusz Paetz, qui fut poussé à la démission. Les modernistes en profitèrent sournoisement pour exiger de l’Eglise polonaise qu’elle accepte le mariage des prêtres… Dans cette grande fraternelle pédophile qu’est l’Education Nationale, la plupart des instituteurs impliqués dans ces genres d’affaires sont mariés et les hommes politiques accusés de telles turpitudes le sont également… L’argument ne vaut pas son pesant de zlotys dévalués mais chez les cochons, tout est bon… Deuxième cible, beaucoup moins innocente celle-là, Radio Maryja, l’équivalent polonais de Radio Silence. Dirigée par le père Tadeusz Rydzyk, elle subit la même campagne de calomnies que Radio Courtoisie : accusée « d’antisémitisme », de « haine anti-maçonne » et « d’homophobie », son seul crime étant de dénoncer inlassablement les menaces réelles qui planent sur la Pologne et de rappeler que les Juifs furent massivement les collaborateurs des Soviétiques. A noter la nette contradiction de Stanski : cette radio n’est écoutée que par des personnes âgées mais elle est dangereuse . On voit mal comment… Le recteur de l’Académie théologique de Cracovie, Mgr Tadeusz Pieronek, partisan de la collaboration avec ceux qui ont tellement persécuté l’église de Pologne, accuse les catholiques qui écoutent cette radio d’être « membres d’une secte » et Stanski de déclarer que « des brochures antisémites » circulent lors des quêtes effectuées au profit de la radio. Il faut savoir que selon la terminologie en usage, un « tract antisémite » est un document qui ne dit pas que les Juifs sont la race supérieure ayant tous les droits… In caudam venenam, Stanski livre la vraie raison de l’hostilité mondialiste à la Pologne : celle-ci refuse encore de légaliser le génocide par avortement du peuple polonais. Ce que les Allemands n’ont jamais voulu, ce que les Soviétiques ont abandonné en 1947 (sans être trop apparitioniste, on constate que cette année-là (apparition de l’Ile Bouchard), le communisme reculait dans divers partie du globe et la division se faisait à Moscou entre talmudiques et sionistes), les mondialistes veulent le faire. Il suffit de lire des journaux de la haute finance apatride pour mettre le doigt sur le problème. La Pologne est jugée trop blanche, trop chrétienne. Pour détruire sa résistance, les apatrides veulent faire à grande échelle ce que les Allemands ont fait : remplacer la population d’origine par une autre que l’on contrôle. Cette alliance entre des agents communistes infiltrés dans l’église polonaise (et tendant la main aux communistes de la Secte conciliaire) et les mondialistes ne datent pas d’hier. Elle a été planifiée depuis longtemps tant à l’Est qu’à l’Ouest. Dès le 15 août 1976, la revue Documentation Catholique communiquait le discours de Kasimir Karol, directeur de l’office des cultes, qui déclarait que seul le retour à l’opulence en Pologne amènerait la destruction de l’Eglise catholique : « Pourquoi les églises sont-elles pleines à craquer. Ce n'est là que l’effet de besoins mal assouvis. On va à l'Eg1ise pour combler un vide de la vie sociale, par manque de bons passe-temps. Si nous donnions aux gens de meilleurs divertissements, ils cesseraient d’aller à l'église... Par conséquent le meilleur champ de bataille pour vaincre l’Eglise se situe au niveau d’une vie plus aisée et plus confortable. Avec une société de consommation, nous obtiendrons des conditions analogues à celles de l’Occident, qui hâteront le dépérissement de l’Eglise ». D’où l’effondrement temporaire des communistes dans les pays de l’Est, le temps de détruire par le matérialisme ploutocratique les derniers bastions de résistance grâce à l’intégration dans l’Europe. Ensuite, un néo-communisme d’obédience mondialiste et technocratique pourra voir le jour en toute quiétude, cette fameuse « maison commune » dont rêvait Mikhaïl Gorbatchev … Si on analyse la lecture de cet article avec l’inculture ambiante, on se dit que l’Eglise polonaise est dépassée et qu’elle va perdre son influence. Or, à la fin de l’article, Stanski nous brandit un péril qu’il juge gravissime : l’évangélisation de l’Europe de l’Ouest par le clergé polonais ! Totale contradiction avec la teneur générale de l’article. En fait, le but d’un tel ouvrage de propagande est le suivant : discréditer, diaboliser toute résistance à la broyeuse du Nouvel Ordre Mondial en brandissant les vieux tabous mités d’une prétendue résurgence du fascisme, tabous de plus en plus délavés après plus de 60 ans d’usage…
1 Comments:
C'est un soulagement de trouver ce blog.
Oui, l'Église a toujours défendu la vie et la liberté. Et c'est sa catastrophique révision, lors de Vatican II, qui est la source directe de la plupart de nos maux... Qui ne font que commencer.
Merci.
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