A propos des horreurs de guerre
(Légende de la photo : deux jeunes filles de Bundesmädel. Celles qui eurent le malheur de tomber entre les griffes des Alliés connurent un sort pire qure la mort).
Dans sa chronique du 18 juin 2003, Régine Desforges évoque une fois encore la Seconde Guerre Mondiale. Pour la presse communiste, il faut ressasser sans fin cette période et continuer à glorifier la « résistance » afin d’essayer de retrouver un semblant de légitimité. « Cinquante-huit ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale paraît le Dictionnaire des Justes de France, dirigé par l'historien Lucien Lazare et préfacé par le président de la République. Selon l'auteur qui a établi cette liste à partir des registres du mémorial de Yad-Vachem, en Israël, deux mille cinq cents Français auraient, durant l'Occupation, sauvé ou contribué à sauver des juifs. Deux mille cinq cents Français qui méritent donc le titre de " Juste ". C'est peu et c'est beaucoup. Il était temps que soit dit que les Français n'avaient pas tous collaboré avec l'Allemagne nazie et que plus des trois quarts de la population juive de France devaient à ces Justes d'avoir échappé à la mort. La plupart d'entre eux ont apporté leur aide, simplement parce que cela leur semblait " normal " de porter secours à des gens persécutés pour le seul fait d'être juif. À aucun moment ces hommes et ces femmes n'ont pensé qu'ils faisaient là quelque chose d'exceptionnel. " N'importe qui aurait fait la même chose à ma place ", répondirent-ils notamment à Lucien Lazare... La publication de ce dictionnaire est une bonne chose. À quand celui qui recensera les Français ayant recueilli et caché des aviateurs anglais, des résistants poursuivis, des réfractaires au travail obligatoire ? Comme ceux qui protégèrent des juifs, ils risquèrent leur vie et, comme eux, ne s'en vantèrent pas après la guerre ; ils avaient simplement fait leur devoir ». Analysons cette propagande… Desforges déclare que 2.500 Français « auraient » sauvé des Juifs. Noter l’emploi du conditionnel qui éclaire la suite de la phrase « les Français n'avaient pas tous collaboré avec l'Allemagne nazie ». Après le mythe de « tous résistants », voici le mythe « tous collabos ». Des mythes aussi faux l’un que l’autre et qui vont et viennent au rythme des besoins de la propagande. Des mythes errants en quelque sorte… Je suppose qu’une humaniste comme Desforges (je suppose que la dame se dit humaniste puisqu’elle écrit dans L’Humanité, journal réputé pour son soutien permanent aux Droits de l’Homme – sachant que, pour ces gens-là, les gens de droite ne sont pas des êtes humains…) doit aussi considérer que ceux qui en 1945 ont donné asile aux familles allemandes traquées, ou à celles des miliciens ou des supposés « collaborateurs » sont aussi des Justes. On me dira que les « miliciens » ont tué des Français. Ils ont éliminé des terroristes et surtout, ont moins de morts sur la conscience que les pilotes anglais qu’elle aimait nous voir « recueillir ». Il ne faudrait pas oublier que le pilote de bombardier anglais, avant que son avion ait été abattu, avait quand même largué ses bombes sur Paris, Bordeaux, Saint-Etienne, Jusivy-sur-Orge ou Clermont-Ferrand… quand il ne mitraillait pas purement et simplement les colonnes de réfugiés français en 1940 ! (encore un crime de la Perfide Albion que les ignares ont un peu trop tendance à mettre sur le dos des Italiens pour une stupide histoire de cocarde… le vert qu’il voyait n’était pas celui de l’Italie pour la bonne et simple raison que les avions italiens étaient frappés du faisceau fasciste, la cocarde tricolore vert-blanc-rouge ne datant que de 1943, le vert étant d’ailleurs à l’intérieur… Vert est par contre ce qu’on voit quand une cocarde bleue liserée de jaune passe à 400 km/h. La cocarde des avions ANGLAIS !!!). Où sont les Justes qui ont sauvé des femmes et des enfants allemands en 1945 ? Il y a-t-il au moins dix justes dans cette ville demandait Dieu à Loth ? Il y a deux anecdotes racontées par Jean Mabire dans Mourir pour Dantzig. Deux histoires à la fois belles et horribles comme les histoires de guerre. En Poméranie, en 1945, un contingent de jeunes filles de 16-18 ans enrôlées dans les services administratifs de la Wehrmacht montent vers leurs unités. Elles savent leur sort, inéluctable, quand elles tomberont entre les mains des rouges... Leur camion croise un autre camion. Division SS Charlemagne, du moins ce qu'il en reste. Ces gamines, reconnaissant des Franzosen (et des SS), précédés dans toute l’Europe de leur réputation de galants hommes, vont pour plusieurs d'entre elles littéralement s'offrir à ces soldats pour que leur « première fois » soit autre chose qu'un viol collectif et que, pour une seule et unique fois dans leur vie, elles aient une image agréable de l'homme aimant. Plus tard, l'un de ces SS français est à Dantzig, en pleine débâcle. Les femmes et les enfants, fuyant les massacres, embarquent dans les ruines de la Kriegmarine. Un bateau bondé s'apprête à partir pour Lübeck. Sur le quai, une petite fille de quatre ans pleure, abandonnée. Le SS français la prend dans ses bras et au moment où le bateau commence à partir, arrive à la faire monter à bord au prix d'un effort surhumain. Lorsqu'il a appris que le bateau était arrivé à bon port, il pensa (et pensait toujours quarante ans après) : « je ne sais pas ce qu'elle est devenue, mais grâce à moi elle est sauvée ». Un Juste, anonyme parmi les anonymes. Il y avait des gens bien dans toutes les armées, des Justes des deux côtés… On connaît tout sur ceux qui ont sauvé des Juifs ou caché des Partisans. Il serait bon que nous nous intéressions à ceux qui, dans les rangs des Alliés, ont sauvé des Allemands. Pour voir s’allumer une lueur d’espoir, pour se dire que nous ne sommes ni à Sodome, ni à Gomorrhe, et que Dieu, ayant utilisé une fois l’eau, ne nous punisse pas cette fois par le feu (modèle à champignon…) ; pour se rassurer, se dire que les Alliés, ce n’étaient pas seulement la purification ethnique en Europe de l’Est, Dresde, l’Epuration, la brigade Piron ou le martyr des Tyskerbarnas en Norvège. « J'ai encore le souvenir de ces nuits de parachutages pendant lesquelles ma grand-mère Lucie et mon oncle André allaient récupérer des armes pour les maquis poitevins, au lendemain desquelles la petite fille que j'étais allait avertir, un pot de lait à la main, que les Allemands arrivaient au hameau ». Et elle en est fière ? Les maquis du Poitou étaient parmi les pires criminels qui soient. Est-ce que Desforges, puisqu’elle est née à Montmorillon (sympathique sous-préfecture de la Vienne, elle avait un club de foot en division 2 il y a une vingtaine d’années…), a entendu parler de Françoise Armagnac ? Allons, madame Régine… vous devez fatalement la connaître : son martyr a sali à jamais l’honneur (si tant est qu’ils en aient eu) des « résistants » de la région. Rappelons les faits, tels que je les narrais dans Le Racisme anti-français et anti-chrétien : le 4 juillet 1944, le jour de son mariage, elle est enlevée par « les glorieux résistants du Poitou », très précisément par la 2406e compagnie du 1er bataillon FTP du « Maquis Bernard », du nom de son « colonel » Bernard Lelay, un typographe de L’Humanité. Son crime : être cheftaine scout et avoir refusé d’acheter des journaux à un marchand juif ambulant, Nathan Lindner « adjudant-chef » F.T.P., qui vendait des revues pornographiques. Ce dernier va s’acharner sur elle, avec une obsession fixe : salir au maximum la robe de mariée de sa victime ! Toujours cette haine sémite pour la pureté, théorisée par Bernard-Henri Lévy… Françoise Armagnac n’a pas été la seule victime des bouchers à étoile rouge. Ces derniers ont aussi abattu madame Besson, 22 ans, deux enfants et enceinte de 7 mois le 27 juillet 1944, Jacques Londeix, un collégien de 16 ans… au total 73 personnes entre le 15 juin et le 11 août 1944 dans le Chabanais, à moins de 50 km de Montmorillon… La question qu’on est en droit de se poser : est-ce ce maquis-là qui a été soutenu par sa famille ?
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