Wednesday, August 16, 2006

A propos de l'assassinat de Staline


Le 5 mars, les émissions de radio cessaient immédiatement en URSS : le tyran Staline venait de mourir. Le monde communiste est en deuil. Aussitôt, en France, les adeptes de totalitarisme pleurent leur idole trépassée… Voici ce que signaient les intellectuels communistes le 29 mars 1953, au nombre desquels le professeur Emile Baulieu, l’inventeur du pesticide humain RU-486 (Aaron Blum à l’état civil) : « La terrible nouvelle nous a rapprochés plus encore du peuple soviétique notre frère, de vous, nos collègues, des dirigeants de l'Etat soviétique, du camarade G. Malenkov, fidèle continuateur du camarade Staline, du P.C. de l'Union soviétique, guide du prolétariat et des intellectuels révolutionnaires du monde entier. Ayant pris pour thème de nos travaux les notions de « l'objectivité des lois de la nature et de la société et ses conséquences »et de « humanisme socialiste », c'est tout naturellement que nous avons été conduits à placer au centre de nos discussions l'étude de cette encyclopédie du marxisme-léninisme, que constitue l'œuvre du camarade Staline et notamment de ces « Problèmes, économiques du socialisme en U.R.S.S. »qui sont la base de la formation idéologique de tous les communistes. Au cours de ces journées, chacun de nous a mieux mesuré encore combien l'étude de cet ouvrage enrichissait sa propre science, quelle qu'elle soit, et fournissait à son combat une arme d'une immense force mobilisatrice. Chacun de nous a pu vérifier qu'elle était profondément vraie, l'affirmation de notre camarade Maurice Thorez que la publication de cet ouvrage « constitue un événement capital dans la vie idéologique de tous les partis communistes ». Et chacun de nous a pris l'engagement de s'inspirer, tant dans la lutte idéologique que dans la lutte politique, des enseignements de celui qui restera à jamais l'un des plus grands génies scientifique de l'histoire, de l'immortel Staline .Mieux armés à l'issue de ces journées, grâce à l'étude des classiques du marxisme-léninisme stalinien, aux enseignements de Joseph Vissarionovitch Staline, à la sollicitude constante de notre Parti, aux œuvres de Maurice Thorez le meilleur stalinien de France, nous partons à la conquête de larges couches d'intellectuels que nous saurons entraîner et diriger dans le nécessaire combat pour la paix, pour l'indépendance nationale, pour le socialisme, la pensée tournée vers le radieux pays de nos éducateurs, le pays de Lénine et de Staline, l'Union des républiques socialistes soviétiques ». Pourtant, Staline n’est pas mort naturellement. Il a été assassiné par une faction rivale du PCUS (Parti Communiste de l’Union Soviétique) qui ne lui a pas pardonné son revirement de 1947. Remontons quelques années en arrière… En 1922, quand il est certain que Lénine n’est plus en état de diriger, deux dirigeants communistes s’affrontent ouvertement pour la succession. Le premier incarne le judaïsme talmudique, le second incarne le nationalisme juif. Deux conceptions ennemies, sauf quand il s’agit de s’en prendre aux goïm… Le premier était Lev Bronstein, alias Trotski, le second Josif Djougatchvili, alias Staline. Devant la victoire de Staline, et devant la fragilité de l’URSS naissante, la haute finance apatride décida donc de soutenir Staline. En 1941, Staline devait même devenir le maître de l’Europe, mais l’effondrement imprévisible de la France permit à l’Allemagne de frapper la première et, au prix de son sacrifice, de sauver la moitié de l’Europe. Survint lors l’année maudite pour les communistes : 1947. Staline décida de retourner ses alliances et de ne rouler que pour lui. En s’appuyant sur les Juifs fidèles (Ehrenbourg, Vychinski, Jdanov, Kaganovitch) il liquida les juifs internationalistes. Tollé à Washington. On accusa alors Staline d’antisémitisme, ce qui est grotesque (voir L’Imposture antiraciste¸ de l’auteur) . L’URSS devint subitement : « le pays du mal ». On laissa s’exprimer le dissident Kravchenko, on monta en épingles les rares cas de persécutions « antisémites », centrées en fait contre la faction juive rivale… Il restait quelques juifs internationalistes de premier plan : le premier était l’ancien bras droit de Kaganovitch en Ukraine : Salomon Perlmutter, alias Nikita Khrouchtchev. Le second était le futur chef du KGB (ex NKVD) : Youri Faynstein, alias Youri Andropov, Georgi Malenkov (beau-frère de Khrouchtchev) et de Vorochilov, caution goy. Les révélations faites par Kapanadse, un agent du KGB passé à l’Ouest, disent que Staline a été assassiné le 2 mars. Le 14 mars, un autre juif anti-internationaliste, le Tchèque Clément Gottwald, sera à son tour « décédé ». La répression sera féroce à l’encontre des fidèles de Staline, juifs ou goïm : Beria, Abakoumov, Tatchev, Komarov, Leonov et le général Vlassili Staline seront liquidés. Et la détente s’instaura : tant que des patriotes et des chrétiens croupissaient dans les Goulag, l’URSS était fréquentable… Il est intéressant de faire un parallèle entre le traitement médiatique de l’URSS et celui des banlieues : tant que la victime est banalement aryenne, rien de bien inquiétant pour les médiats, mais que communistes ou musulmans s’en prennent au soi-disant « peuple élu », et les voilà voués aux gémonies. C’est une question de savoir vivre, paraît-il. Une histoire de protocole en quelque sorte…

1 Comments:

Anonymous Martin Gale said...

La dernière ligne de l’article vaut de l’or. Mais ce qui précède est très éclairant aussi... Un petit dictionnaire des changements de noms !

“Notre XXe siècle est celui du massacre de soixante millions (au moins) de chrétiens dans les camps d’extermination des pays communistes : cet holocauste sans égal, et qui continue, ne ferme la bouche de personne quand il s’agit de critiquer la religion chrétienne ou le comportement des chrétiens. Nous entendons user de la même liberté.”
Jean Madiran, Itinéraires n° 306, p. 73, septembre-octobre 1986.

8:12 AM  

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