Friday, August 18, 2006

A propos de l'Ostalgie

(Légende : partisans allemands luttant contre l'occupant soviétique le 17 juin 1953. L'impunité promise aux criminels marxistes par les Américains fait que la Bête immonde peut (et va) resurgir à tout moment...)
On assiste actuellement à un phénomène de banalisation du stalinisme en Allemagne, que La Montagne voit d’un très bon œil , ainsi d’ailleurs que Libération et L’Humanité. Dans un article de cette semaine intitulé Vague d’ « ostalgie » outre-Rhin », le quotidien proche de la mairie socialiste regarde avec tendresse et nostalgie feue la DDR, l’une des plus féroces dictatures qui se soit abattue sur nos frères d’Europe centrale et dont le régime de collaboration avec l’occupant américain en place actuellement à Berlin tente de minimiser l’ampleur des crimes. Ainsi, lors de l’été 2003, le gouvernement de Front populaire regroupant les socialistes, les staliniens et les trotskistes (appelés indûment « écologistes ») a organisé une visite de l’ancien Palast der Republik, véritable bunker de la dictature, sans que cela n’indigne les bonnes consciences. La tenue prochaine d’une exposition à la gloire de la propagande culturelle du régime stalinien de Pankow arrache ce commentaire à La Montagne : « Rien de politique dans cette vague d’ « ostalgie », relevant surtout de la nostalgie de l’enfance et exprimant la volonté de renouer avec une mémoire collective dans laquelle les anciens citoyens de la RDA, devenus en quelques mois orphelins de leur histoire, peuvent se situer ». A ce stade là d’apologie, cela devient pathétique. Il est vrai que tout est fait pour réhabiliter le communisme en Europe de l’Est, avec la complicité de la haute finance apatride qui l’avait tant financé de 1917 à 1989… Planifié en 1948, annoncé à l’Occident en 1983, mis en service en 1987, le protocole de recyclage communiste est arrivé maintenant dans la phase du retour en place des vieilles badernes de la dictature (Iliescu, Kwasniewski, Medgyessy…) placée cette fois sous la tutelle non plus de Moscou mais de Washington… En Allemagne, après l’association de l’ancien parti communiste est-allemand au pouvoir, on voit tout le travail de destruction de la mémoire avec le refus de l’ouverture des archives de la Stasi où sont scrupuleusement consignés les noms des collaborateurs de l’est et des traîtres de l’Ouest. Ce refus manifeste de la vérité avait été imposé par Helmut Kohl. Ou plutôt, comme nous l’avons vu récemment, Henoch Kohn… et quand on sait que la Stasi était entre les mains de Markus Wolf (même ethnie), on comprend qu’à Bonn, certains paniquaient à l’ouverture des archives. La chanson de Jean-Pax Méfret Veronika constitue notre devoir de mémoire, notre antidote à la propagande néo-communiste : « Elle avait les cheveux blonds fous Veronika. Les yeux bleus tristes et un air doux Veronika. A Berlin-Est, elle balayait les allées, lorsque je l’ai rencontrée. Je me suis approché d'elle Veronika, j'ai trouvé qu'elle était belle Veronika. Sous ses gants de laine usée, j'ai caressé de petits doigts froids, comme ce mur droit. Souviens-toi : John Kennedy une journée de juin l'a dit, devant le mur hérissé de barbelés. Il s’est écrié : « Moi, je suis Berlinois ». Quand ils parlent « Humanité », je pense à toi, qui vivait de l'autre côté de ce mur-là, et qui rêvait d'aller, un jour, respirer le parfum de la liberté. Elle avait les cheveux blonds fous Veronika. Les yeux bleus tristes et un air doux Veronika. A Berlin-Est, elle balayait les allées, elle a voulu s'évader… Aujourd'hui il ne reste rien de Veronika, un peu de terre, une petite croix de bois. La rose rouge et l'œillet sont fanés, près de ce mur droit, ce mur froid [voix off de John F. Kennedy:] « ... Berlin... and therefore as a free man, I take pride in the words : « Ich bin ein Berliner ». La rose rouge et l'œillet sont fanés, près de ce mur droit, ce mur froid JE SUIS BERLINOIS ! »

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