Friday, August 18, 2006

A propos de la révolution chilienne de 1973


(Légende : profitant de la brouille entre Moscou et les banques apatrides américaines, le pro-sioniste Pinochet fut mandaté par Kissinger pour élimier l'antisémite Allende avant que les mercenaires cubains de ce dernier ne liquident physiquement l'opposition, le Chili étant devenu une dictature socialiste depuis six mois)

Avant le 11 septembre 2001, il y eut le 11 septembre 1973. Depuis 3 ans, le Chili vivait sous la tyrannie de Salvador Allende, alias « El Porco ». Drôle de personnage que cet individu, coqueluche de notre gauche hexagonale. Entretenant ses maîtresses, dont sa secrétaire, Miriam Contreras, surnommée la Payita, à qui il offrit le Cañaveral, 100 hectares de terrain traversés par une rivière à 20 mn du centre de Santiago, gardé par la milice du GAP qui était logée à six par pièce. Le général Pinochet (dont la famille vient de notre belle commune auvergnate de Montaigut-en-Combrailles dans le Puy-de-Dôme) fera de ce palais un home d’enfants. Durant ses trois ans de dictature, il a étatisé 535 entreprises qu’il avait offertes à ses sbires comme butin. Ces derniers accaparaient les rares produits de ces industries pour les revendre au marché noir moyennant de substantiels bénéfices. Allende et ses protégés s’étaient enrichis en ruinant les entrepreneurs (notamment les transporteurs routiers qui lui feront payer chèrement…) des villes et des campagnes, en contrôlant le crédit et en prenant leur dîme sur les marchés d’import-export. Dans les trois datchas d’El Porco, outre des tonnes d’armes de contrebande made in USSR, on trouva des provisions pour six mois (dont des magnums de 4 litres de whisky !) alors que le peuple crevait de faim. La Payita avait 25 voitures immatriculées à son nom, offertes par Allende avec l’argent volé au peuple ! Parmi les tyrans à la solde d’Allende, Jacques Chonchol, le ministre de l’Agriculture, chargé de la confiscation des terres. Les troupes de choc du MIR entraient dans les fermes et laissaient aux paysans 48 heures pour partir, dans la plus pure tradition pol-potienne, notamment les hordes du sinistre « commandant » Pepe et sa compagnie qui volèrent 350.000 hectares de terre. Prenant leur place, ils ne travaillaient pas la terre mais se contentaient de piller les provisions en faisant ripailles. De 1970 à 1973, il y eut au Chili autant de terres en friche qu’en 1930, époque où la population était deux fois moindre. Une terrible disette s’en suivit, provoquant des queues monstrueuses dans les magasins, un marché noir endémique et une inflation de 1.000 % par an. Allende, ce ne fut pas seulement la corruption et la famine, ce fut également le despotisme : assassinat d’opposants (101 morts en six mois dont le vice-président des chrétiens-démocrates Zujovic et le fils d’un syndicaliste), saccage des locaux des médiats d’opposition, répression armée contre les grévistes… Allende déclara à Régis Debray son intention de mettre en place « le vrai marxisme », ce dernier lui répondit : « Vous n’y parviendrez pas avant d’avoir mis à mort deux cents milles de vos compatriotes » lui répondit le Français. Le pays était quadrillé par 20.000 mercenaires étrangers : 12.000 Cubains essentiellement (Beatriz Allende avait épousé Luis Fernandez Ona, organisateur cubain de la subversion en Amérique latine), mais aussi des Nord-Coréens, des Est-Allemands et 8.000 « réfugiés » Brésiliens, Argentins et Uruguayens, la plupart se repliant en Argentine où ils terrorisèrent le pays jusqu’à sa reprise en main par le général Videla. Ces milices étaient financées par le trafic de drogue mis en place par le conseiller d’Allende, Oscar Squelle Avendado et par un crédit de 500 millions de dollars accordés par Moscou. Le 22 août 1973, après un blâme de la Cour Suprême en juin 1973, le Parlement chilien vota la destitution du gouvernement Allende pour violations de la Constitution, violations des droits de grève et de réunions création d’une police parallèle s’appuyant sur des ligues para-militaires et usurpation des fonctions législatives et judiciaires. Déjà, le 29 juin 1973, le 2e régiment de cavalerie blindée (rattaché à la 4e division en garnison à Valdivia, 500 km au sud de Santiago) s’était mutiné. Pour conserver illégalement le pouvoir, Allende avait planifié un coup d’état connu sous le nom de « Plan Z », retrouvé dans le coffre-fort du ministre de l’Intérieur, et qui était prévu pour le 18 septembre au cours du banquet de commémoration de la fête nationale chilienne. Les grandes lignes du programme de la dictature furent élaborées lors de l’Assemblée Générale de l’Unité Populaire du 28 mars 1973 par Orlando Saenz : suppression des écoles privées « pour forger un marxiste en chaque enfant chilien », destruction de l’économie privée « même si cela doit précipiter la crise économique, car la libre entreprise fonctionne selon des motivations qui sont incompatibles avec le nouvel homme marxiste qu’il faut créer », destruction de la propriété privée car elle « est aussi un obstacle à notre prise totale du pouvoir. Quiconque en possède est indépendant », destruction de l’économie chilienne pour imposer l’étatisation : « Il faut émettre des billets à toute vapeur car l’Etat marxiste pourra ainsi acheter à foison des biens et des consciences, ce qui accroîtra son pouvoir. Il importe peu qu’on ruine l’économie et que l’on provoque une hyper-inflation. L’excès de pouvoir d’achat provoquera la pénurie et le marché noir. Ce qui est bon, car la pénurie conduira au rationnement étatique, qui est l’arme la plus efficace pour contrôler les personnes et mater les volontés »… De plus, Saenz déclarait : « L’avènement de la dictature du prolétariat exige d’exaspérer au maximum la lutte des classes. A cet effet, il faut échauffer les haines et les divisions , et les porter dans toutes les institutions qui peuvent se trouver en antagonisme avec notre Pouvoir marxiste, telles que l’Eglise et les Forces armées ». Dans son numéro du 30 août 1973, Rivarol déclarait sous la plume de Michel Peltier : « Cette démission [celle du général Carlo Prats le 23 août] risque de faire basculer l’armée contre le régime et de précipiter, ainsi, le processus du « pronunciamiento » : la droite chilienne, de toutes façons, contre-attaque ». Le 11 septembre, l’armée se révoltait contre le gouvernement illégitime et par peur de passer en Haute-Cour pour rendre compte de ses crimes, Allende se suicida avec la mitraillette Skorpios que lui avait offerte Castro. Lorsque le général Pinochet quitta le pouvoir, il laissa un pays remis sur ses rails et prospère, au prix de dommages collatéraux anecdotiques : une inflation tombée de 1000 % à 18 %, 6 % de taux de croissance annuels, mortalité infantile passée de 9 % à 1,9 %, médecine gratuite pour 7 millions de Chiliens, éradication de la poliomyélite, 53 % du budget consacré au social, taux le plus élevé de toute l’Amérique Latine, 31 millions de repas distribués annuellement aux plus nécessiteux… La révolution du 11 septembre 1973 fit 212 morts le jour même et l’épuration des collaborateurs de l’occupant cubain fit 1.261 morts en 1973 (dont le fils de la Payita, Enrique qui aurait été fusillé le 16 septembre), 309 en 1974, 119 en 1975, 139 en 1976, 451 de 1977 à 1980, plus rien ensuite. Nous n’aimons pas les F\, mais nous savons reconnaître les mérites de ceux qui oeuvrent pour le bien commun comme le fit ce grand chilien, plus grand peut-être que O’Higgins, le général Augusto Pinochet Ugarte. Que la flamme de la révolution de 1973 éclaire les patriotes français et leur montre la voie à suivre dans ce monde vétuste et sans joie qui croulera demain devant notre foi…

4 Comments:

Blogger Ripley said...

Bravo pour ce rappel historique !

7:27 AM  
Anonymous Anonymous said...

n'importe quoi!

le révisionnisme est une pathologie psychiatrique incurable!

bientôt tu va nous dire que mireillemathien chante de l'opera

1:51 PM  
Blogger Enzo said...

Mes bien chers frères, mes biens chères soeurs tradiladais, lorsque je vous dis que la gauche n'a pas changée, en voici une preuve superfétatoire.

Notons la nostalgie ouverte du Goulag psychatrique où furent notamment enfermé l'écrivain Boukovski et le mathématicien Plioutch, eux-aussi accusés d'être "des fous fascistes révisionnistes".

L'instrumentalisation de cette fausse science qu'est la psycharlatanerie par les tenants du ténébreux condominium matérialiste trouve encore ici une illustration.

7:59 PM  
Blogger Enzo said...

Et une petite chanson mémorielle pour montrer à quoi mène ce genre de propos...

CAMP 36

Il a gravé une croix blanche
Sur le mur gris de sa prison.
C’est comme ça qu’il note ses dimanches ;
Y a des années qu’il tourne en rond.

Pour ses compagnons d’infortune,
Le musicien aux doigts brisés
Est un Pierrot sans clair de lune,
Une mélodie inachevée.

C’est lui qui chantait yesterday
"I’ve got to hide your love away",
Des chansons qui faisaient rêver
Rêver :
"Long tall Sally", "Good gale Miss Molly",
C’est loin de Memphis Tennesse.
Le camp 36
De Sibérie...

Il jouait des airs d’Amérique
Dans la banlieue sud de Moscou ;
Mais les commissaires politiques
Ont déclaré qu’il était fou.

D’abord l’asile psychiâtrique,
Une seringue, et puis un grand trou.
Il’n’’a plus sa guitare électrique,
Mais leur courant passe partout.

C’est lui qui chantait yesterday
"I’ve got to hide your love away",
Des chansons qui faisaient rêver
Rêver :
"Long tall Sally", "Good gale Miss Molly",
C’est loin de Memphis, Tennesse.
Le camp 36
De Sibérie...

[texte russe]
Petit Serge, ici, il y a des tas de
nouvelles chansons qui te plairaient.
On peut tout chanter ! Le KGB n’existe pas...
Les artistes chantent pour de nombreuses causes.
Mais il ne font pas encore de concerts
contre le Goulag...

C’est lui qui chantait yesterday
"I’ve got to hide your love away",
Des chansons qui faisaient rêver, rêver :
"Long tall Sally", "Good gale Miss Molly",
C’est loin de Memphis Tennesse.
Le camp 36
De Sibérie...

8:44 PM  

Post a Comment

<< Home